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L'HOMME QUI NE VOULAIT PAS MOURIR par José-Luis Munuera et Jean-David Morvan
Editions Dupuis

Voici la couverture de l'édition originale de cet album publié en 2005 :





Si vous l'avez déjà lu vous pouvez le noter selon le barème suivant :

0 = et si on parlait d'autre chose ?
1 = pas terrible
2 = bof sans plus
3 = un album qui se lit agréablement
4 = très bon album
5 = superbe album je lis et relis. Un des incontournables de la série.

Il y a des bonnes idées, mais je trouve le ton un peu trop sérieux quand Morvan veut dénoncer des choses. Je préfère le ton plus poétique de Franquin et Fournier.

J'en ai encore mal à la tête de ce que c'était nul.

Un bon petit album, je lui mets 3. Pas impérissable, mais pas indigne non plus. Et le trait de Munuera est bien meilleur que dans l'album précédent.

Contrairement à beaucoup apparemment, j'aime beaucoup cet album. Le scénario est beaucoup plus fluide que dans "Paris-sous-Seine et beaucoup plus intéressant que dans beaucoup d'autres albums tous auteurs confondus. Enfin je trouve que toutes les scènes avec les guerilleros et les scènes finales sont magistralement dessinées. J'ai mis 5 sans regrets.

Pigling-Bland a écrit :Contrairement à beaucoup apparemment, j'aime beaucoup cet album. Le scénario est beaucoup plus fluide que dans "Paris-sous-Seine et beaucoup plus intéressant que dans beaucoup d'autres albums tous auteurs confondus. Enfin je trouve que toutes les scènes avec les guerilleros et les scènes finales sont magistralement dessinées. J'ai mis 5 sans regrets.

Je parlerai pas de toute l'aventure qui n'a que peu d'intéret mais seulement d'un seul point. C'est vraiment à partir de cet album et de ce passage précisément que j'ai compris que je ne pouvais rien attendre de bien de ce duo d'auteurs et que ça irai en empirant, et ce fut le cas. On est allé d'extravagances en conneries, d'approximations en incoherences... Bref :

Le fait que Tanzafio perçoit Spirou comme un être au coeur pur et comprend de ce fait qu'il est le seul à pouvoir vaincre les "zombies" est très incohérent.
Tanzafio connait à peine Spirou, je vois mal d'où il sort une conviction pareille. Ce sont pas les évenements de cet album qui peuvent faire dire ça...
De plus, à aucun moment dans la série, on ne présente Spirou de cette manière. Au contraire, bien qu'il soit courageux, intélligent etc... on lui attribut quand même des défauts. Bien qu'il soit doté d'une grande morale, il n'est quand même pas parfait... Qui connait la série, sait cela.
Je comprend pas non plus d'où Tanzafio tient cette solution extravagante qui ne donne aucune explication et raison véritable pour résoudre le problème.

En gros le dénouement reste dans le vague et est, pour moi, une erreur importante d'appréciation de l'esprit de la série. Des détails de ce type, plus ou moins importants, les albums de M&M en sont truffés. Ce sont les seuls repreneurs de Spirou qui pour moi ne comprennent rien / voir ne connaissent pas les points importants qui déterminent l'ambiance et l'âme de la série.

Un scénario quand même bien original au service d'un très bon dessinateur. Les personnages classiques sont particulièrement bien représentés et pas dénaturés avec la forte personnalité du dessin de Munuera (et pas "façon sourire de manga" par exemple). Et puis il y a du rythme (presque trop par moment). J'ai mis 4.

4

Trichoco a écrit :Un bon petit album, je lui mets 3. Pas impérissable, mais pas indigne non plus. Et le trait de Munuera est bien meilleur que dans l'album précédent.

Du même avis que Trichoco,
3

Je pense que M&M n'auraient pas dût reprendre Tanaziof, je trouve bizarre de reprendre un personnage censé être mort mais qui n'est finalement pas mort! Donc, un album qui se lit agréablement

maxibon a écrit :Je pense que M&M n'auraient pas dût reprendre Tanaziof, je trouve bizarre de reprendre un personnage censé être mort mais qui n'est finalement pas mort! Donc, un album qui se lit agréablement

Tu confond avec Nikita. Tanaziof c'est le pseudo / anagramme de Zantafio dans Spirou à Moscou.

J'ai beaucoup aimé cet album. Le scénario est dense et je n'ai ressenti ni longueurs ni, au contraire, l'impression que les auteurs faisaient tout pour que l'histoire tienne coûte que coûte dans 44 planches quitte à bâcler sur la fin. Le dessin et les couleurs sont, de plus, très agréables.

Je mets 4.