Posté : mer. 6 août 2008 14:04
A ce staede là ... y'en a d'autres des reprenneurs potentiels ?
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Toujours from Munu, rèponse à Gill:Pour moi, Paris sous Seine, avec tous ses défauts, forme avec Aux sources du Z un seul bouquin, une seule histoire.
Au départ, notre plan, consensué avec la direction de Dupuis à l'èpoque, était:
- PSS serait un bouquin qui regarderait vers le fútur et planterait le groom dans l'actualité (demande exprese de la direction). D'où les portables, les (aïe) strings, les éfforts du compte (de lui même, pas de nous) pour sonner hype (le fameux "cool" qui le donnait l'air de vieux démodé essaiant à s'adresser aux jeunes sans succés)le portrait naturaliste de Paris dans les décors et le ton Science Fiction.
-L'homme qui ne voulait pas mourir serait, par contre, un régard en arriére: on prendrait un album déjà existent et on ferait une suite directe (à l'èpoque, le probléme du fond editoriel commencait à s'ammorcer: aujourd'hui, c'est une évidence. Le bout "commerciel" etáit celui d'inciter la lecture des anciens spirous et surtout, la découverte par une géneration "perdue" avec la manque d'albums aprés MQR de l'impressionant catalogue de la série.
-Â Tokyo serait une confrontation avec la langue de la BD jeunesse de nos jours: le manga. Est ce qu'on pourrait mélanger la BD dit traditionnel avec le nouvell idiome? Bon, la réponse c'est...non, pas tout de suite. D'où l'idée de faire un vrai manga avec Oshima (et ma foi que c'ètait pas loin de ce que Bravo à fait aprés: construire des le départ le perso)
-Le 50, tell était son nom sur nos dócuments de l'èpoque, devrait fonctionner comme une célebration de la série dans son ensemble, mais devrait aussi planter la base d'un nouveau départ. Une sorte de year One, si vous voulez. Un Spirou permettant à faire vivre des nouvelles aventures à partir du zéro si on voulait.
Bon, ca, c'est le plan qu'on avait proposé, et qui était accepté, et en fonctioin duquell on avait lancé plein d'idées collateralles (jamais faites), et merci auquell, par exemple, le Dessin Animé vit sa renaissance, parceque il était impossible à relancer à l'epoque.
Aprés, bon, c'etait ambitieux, certes, et on ne peut pas dire que trés soustenu par les differentes équipes directives auxquels on à survecu, nous, donc, trés difficille à ellaborer, et avec plein de concesions de notre part.
C'est mon fiereté de dire que, malgré tout, on l'a amené au bout.
Aprés, sur la qualité de tel ou tel album, je ne peux pas vous dire: ils sont ce qu'ils sont, par plein de raisons. Je les assume les 4, et je ne peux pas les voir hors de leur contexte especifique et de la sorte de paranoie dans laquell on les à produit (sauf ce dernier: tout à eté facille à la fin).
Sur la qualité especifique du dessin, je crois que ce quatriéme c'est le meilleur: je crois avoir enfin coordiné les élements graphiques especifiques de la série avec une narration et un estyle qui me sont propres. Graphiquement, je crois que, a la fin, j'avais fait une bonne soupe qui mélangeait les goûts de la cuissine Spirusienne avec mes propres sauces. Mais tout cas, c'est à vous de dire...
Ca à eté, tout cas, sur plein de plans, trés interessant
Nos dossiers sur les escenarii étaient trés denses et détaillés(sauf sur ce dernier, oú on à eu plus ou moins carte blanche).Les editeurs savaient sur quoi travallaient, en plus de nos intentions plus "autorels" (pour moi, tout le discours des 4 albums c'est une réflexion méthalingüistique,trés dense, mais ca ne regarde qu'à moi et mes escenaristes et directeurs editoriels).
Seulement à titre d¡exemple, la presentation de "L'homme qui ne voulait pas mourir" facait 40 pages, avec l'escenario detaillée, des cases pour visualicer les séquences, des décors, etc...
Et je t'avoue que notre démarche était hônete et sincére, dans un cadre établi.
Maintenant, bon, si tu trouves que c'etait du marketing, à toi de voir. Ce que je peux dire c'est seulement que je me suis investi beaucoup plus de ce qu'on peut attendre d'un travaill marketing ou de commande. Il y à de mes obsesions particuliers lá dedans.
Je crois que, dans une direction avec ce que tu peux être d'accord ou pas, on reconnait ce que on fait comme "a nous". Et ca, c'est ce qu'¡on appelle un travaill d'auteur. Maintenant, si ca n'interesse pas, c'est une autre chose. (mais bon, moi, je suis un auteur de série B, moi)
Aprés, bon, si ca te touche pas, c'est normal aussi... bien sûr mon bout c'est de faire rêver le lecteur. Parfois ca arrive, parfois pas. Ca depend aussi du lecteur...
Mais je poste surtout pour te remercier, HortoHorto a écrit :dis, Arthis, quand tu veux pour mettre un message, ça va nous manquer, tes analyses fines, tes réflexions judicieuses.)