Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : lun. 15 sept. 2025 21:31
Numéro 4561 du 10/09/2025
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/lucky-luke-premi ... -en-ouest/
Une belle couverture de Brüno mais, malgré ce qu’on nous y dit, ce n’est pas Lucky Luke qui s’avance vers nous à travers cette forêt dévastée, ce n’est pas son regard, sa démarche, sa nonchalance, ni ses paysages, ni leurs couleurs. Le mystère est expliqué dans l’article qui présente la nouvelle BD de Appollo et Brüno, il s’agit d’un Lucky Luke d’avant Lucky Luke, d’avant Jolly Jumper, plus réaliste, et pas encore une légende puisque, disent-ils, c’est le narrateur de « Dakota 1880 », le titre du recueil de ces aventures, qui va contribuer à transformer en « mythe de l’ouest » un « simple garçon vacher ». En nommant leur narrateur Baldwin, comme James Baldwin, et en faisant un créole louisianais, comme George Herriman, ils se placent délibérement dans le domaine des personnages légendaires, et en structurant leur récit sous la forme d’histoires courtes, même si la raison en est le hasard éditorial et le goût du scénariste pour ce format qui, dit-il “a tendance à se raréfier avec la disparition de la presse” -hélas rajouterais-je- , cela ajoute au réalisme voulu par les auteurs : une vie humaine est une suite d’historiette, c’est la narration qui en fait une histoire, le biographe qui fait d’une vie une biographie..
https://www.spirou.com/premieres-aventu ... -a-morris/
Le dessinateur Brüno souligne par ailleurs un point fondamental : « Le western est un genre cinématographique particulier. Comme une sorte de tragédie hors sol, déconnectée de la réalité historique. La preuve, c’est que quand on voit une moto dans un western, on est surpris alors que pourtant c’est historiquement possible ! (la fameuse scène de la bicyclette dans Butch Cassidy et le Kid en atteste ). Comme Morris, j’ai traité « Dakota 1880 » comme un western plus que comme un récit historique. » En effet, si Blueberry, Jerry Spring, Chick Bill ou Les tuniques bleues sont des westerns ancrés dans leur période historique, si comiques ou farfelus soient-ils, Lucky Luke a toujours été pensé par rapport au western en tant que genre, il raconte l’ouest en partant du western cinéma, lui même racontant l’épopée de l’ouest, c’est donc un western au second degré en quelque sorte, un peu comme Cervantès a créé Don Quichotte comme commentaire sur les romans de chevalerie. Et Appollo d’ajouter : «Ils (Morris et Goscinny) jouaient avec les codes du western de leur époque (des années 30 à 50), ce qui impliquait des héros généralement blancs et masculins. De nos jours, on parle plus facilement des Noirs, des migrants et des femmes qui ont participé à la conquête de l’Ouest. » bien qu’il ne faille pas oublier le fabuleux personnages de Calamity Jane dans le Lucky Luke originel. Dans la lignée des western depuis les années 60 et des Lucky Luke de ces dernières années, Appollo et Brüno introduisent un type de personnage historique absent de l'époque des westerns classique, peu connu ici, en dehors de la BD de Chester Brown, mais vrai légende au Canada, Louis Riel, pour leur première histoire intitulée « le maître d’école ». Et puisque Lucky Luke est une BD référentielle, je n’ai pu m’empêcher de penser, à l’apparition de ce maître d’école, à l’instituteur hors-la-loi Black Bart, dans La diligence, et j’ai du mal à croire que, Appollo et Brüno ayant appelé leur conducteur de diligence Hank Belly, comme dans cette histoire, cette référence soit involontaire de leur part...L’histoire elle-même est bonne, et je remarque avec curiosité qu’aussi bien Appollo et Brüno que Chester Brown ont appuyé la dimension métisse de Louis Riel en le présentant d’abord comme intercesseur entre deux mondes, blancs et Indiens ici, francophones et anglophones pour sa première apparition chez Chester Brown.
Les Jeux de Frédéric Antoine et Yoann Morin se passent dans un saloon où se trouvent nombre de personnages créés par Morris, l’illustration du bulletin d’abonnement par Cromheecke et Thiriet est un commentaire amusant sur un des passages iconiques des westerns, le duel, la rubrique En direct de la rédac contient , outre le courrier des lecteurs, illustré par Olivier Saive, qui revient épisodiquement dans Spirou après y avoir été très présent dans les années 90 et 2010, un test pour découvrir quel type de cow-boy solitaire on est (au sens très large, puisqu’il inclut Yakari et Bébérénice), un cow-boy fait son apparition dans Brad Rock de Jilème et Sophie David, ce qui permet de faire ressortir les quelques différences entre sa Nouvelle Calédonie et le far-west, en dehors de leurs nombreux points communs visuels (les chercheurs d’or, le saloon, les bandits masqués, et même l’esclavage, en version comique), les Fabrice cherchent pour eux-mêmes dans L’édito une « formule qui claque » autant que celle de Lucky Luke, et même Floris semble rendre hommage à Morris en affublant capitaine Anchois et Louis du même costume de bagnards que celui des Dalton. À moins qu’il s’agisse de celui de Bobo, qui se retrouve aussi dans Manoir à louer, qui est cette semaine une déclaration d’amour à Deliège puisque sur trois anciennes séries que le grand’père cite comme ses préférées, deux sont son œuvre, Bobo et les Krostons.
Ce Lucky Luke étant présenté sous la forme d’histoires complètes, cela fait deux histoires courtes dans ce numéro, l’autre étant Frédul et Flicorne perdus au supermarché, mais pas au sens où Les Clash l’entendaient, puisqu’il s’agit des personnages de Pochep et Lisa Mandel (couleurs de Stéphane Chesneau), apparus dans le spécial été-tournée des Fabrice, faisant dorénavant partie du journal, et aux mésaventures aussi originales que leurs noms, puisqu’elles parviennent à justifier cette fois la présence de pères Noël dans un hypermarché au mois de septembre.
Dans Louca, celui-ci dévoile ses capacités extraordinaires à un niveau encore supérieur, ce qui permet à Bruno Dequier de s’adonner à un all-over de traits de vitesse digne de Katsuhiro Ōtomo, et de conclure ce chapitre avec un gag suspense pour savoir si, malgré sa nouvelle puissance, Louca est toujours le même maladroit. À Los Alamos, le temps file vite, puisque deux ans s’écoulent dans ce chapitre, durant lesquels Champignac s’amuse avec son proche copain Feynman (est-ce une maladresse de la part de Etien d’avoir situé derrière Champignac regardant Feynman, un panneau sur lequel est censé je suppose être écrit pedestrian, mais coupé par le bord de case de façon à ce qu’on n’y lise que pedes, en lettres capitales?), pense toujours à Blair, les affres sentimentales prenant le pas sur ce que tous ces savants font à Los Alamos, ce qui pour moi est traiter un sujet aussi grave à la légère et je commence à me demander pourquoi les auteurs ont situé leur histoire en ce lieu et à ce moment. Même la rédaction de Spirou semble traiter cette histoire par dessous la jambe puisque cette semaine il manque deux pages de l'histoire, on passe directement de la planche 29 à la 31.
Dans les gags, un copain de Greg pense la même chose que moi, Stella Lory réussit à représenter ses personnages féminins mortes-vivantes de Working dead de manière sexy grâce à des artifices techniques tels que la chevelure, la sveltesse, les eyelashes, la gestuelle, soit les mêmes que Peyo pour la Schtroumpfette ou les dessinateurs Disney pour Daisy ou miss Tick. Midam, Dairin, Pujol et Angèle proposent dans Kid Paddle une nouvelle variation de ses fantasmes d’un père héros dissimulé, cette fois comme enfant aux pouvoirs robotiques à la Goldorak, dans L’épée de bois, Jonathan Munoz et Anne-Claire Thibault-Jouvray parlent de niveaux pour leurs personnage, nouvel avatar de l’incalculable influence du jeu Donjons et dragons sur toutes les BD d’heroïc fantasy, et Marko fait encore une fois une Leçon de BD drôle et instructive.
Enfin, En direct du futur annonce la publication prochaine de Seccotine par Elric Dufau et Sophie Guerrive, et Elric y commente le personnage de Franquin : « Ce n’est jamais dit, mais il a créé un personnage féministe. » Bien sûr que ce n’est pas dit, et encore heureux, si un auteur doit expliquer sa démarche pour qu’on la comprenne, c’est que son œuvre est ratée. Puis il ajoute : « Vous allez enfin savoir pourquoi elle s’appelle Seccotine. Bah non, c’est pas son prénom, hein! » Le « enfin » est de trop me concernant, ne m’étant jamais imaginé qu’elle ne s’appelait pas vraiment Seccotine...Ainsi, Elric et Sophie Guerrive partent donc en croisade pour redonner leurs vrais noms chrétiens à tous les personnages de BD que des auteurs sans doute possédés ont affublés de surnoms chimériques. Qui aurait imaginé cela de la si pieuse famille Dupuis ? Heureusement, Emile Bravo nous a révélé le vrai prénom de Spirou, poursuivant l’oeuvre qu’avaient ébauchée Tome et Janry dans MQR. Frédul et Flicorne, capitaine Anchois, Kid Paddle et autres Tif et Tondu aux surnoms fantaisistes peuvent commencer à numéroter leurs abattis. Pour les impatients, les aventures féministes de Gertrude Intrépide (sera-ce à cela que ressemblera le vrai nom de Seccotine? Les paris sont ouverts) débuteront donc dans le numéro 4564.
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/lucky-luke-premi ... -en-ouest/
Une belle couverture de Brüno mais, malgré ce qu’on nous y dit, ce n’est pas Lucky Luke qui s’avance vers nous à travers cette forêt dévastée, ce n’est pas son regard, sa démarche, sa nonchalance, ni ses paysages, ni leurs couleurs. Le mystère est expliqué dans l’article qui présente la nouvelle BD de Appollo et Brüno, il s’agit d’un Lucky Luke d’avant Lucky Luke, d’avant Jolly Jumper, plus réaliste, et pas encore une légende puisque, disent-ils, c’est le narrateur de « Dakota 1880 », le titre du recueil de ces aventures, qui va contribuer à transformer en « mythe de l’ouest » un « simple garçon vacher ». En nommant leur narrateur Baldwin, comme James Baldwin, et en faisant un créole louisianais, comme George Herriman, ils se placent délibérement dans le domaine des personnages légendaires, et en structurant leur récit sous la forme d’histoires courtes, même si la raison en est le hasard éditorial et le goût du scénariste pour ce format qui, dit-il “a tendance à se raréfier avec la disparition de la presse” -hélas rajouterais-je- , cela ajoute au réalisme voulu par les auteurs : une vie humaine est une suite d’historiette, c’est la narration qui en fait une histoire, le biographe qui fait d’une vie une biographie..
https://www.spirou.com/premieres-aventu ... -a-morris/
Le dessinateur Brüno souligne par ailleurs un point fondamental : « Le western est un genre cinématographique particulier. Comme une sorte de tragédie hors sol, déconnectée de la réalité historique. La preuve, c’est que quand on voit une moto dans un western, on est surpris alors que pourtant c’est historiquement possible ! (la fameuse scène de la bicyclette dans Butch Cassidy et le Kid en atteste ). Comme Morris, j’ai traité « Dakota 1880 » comme un western plus que comme un récit historique. » En effet, si Blueberry, Jerry Spring, Chick Bill ou Les tuniques bleues sont des westerns ancrés dans leur période historique, si comiques ou farfelus soient-ils, Lucky Luke a toujours été pensé par rapport au western en tant que genre, il raconte l’ouest en partant du western cinéma, lui même racontant l’épopée de l’ouest, c’est donc un western au second degré en quelque sorte, un peu comme Cervantès a créé Don Quichotte comme commentaire sur les romans de chevalerie. Et Appollo d’ajouter : «Ils (Morris et Goscinny) jouaient avec les codes du western de leur époque (des années 30 à 50), ce qui impliquait des héros généralement blancs et masculins. De nos jours, on parle plus facilement des Noirs, des migrants et des femmes qui ont participé à la conquête de l’Ouest. » bien qu’il ne faille pas oublier le fabuleux personnages de Calamity Jane dans le Lucky Luke originel. Dans la lignée des western depuis les années 60 et des Lucky Luke de ces dernières années, Appollo et Brüno introduisent un type de personnage historique absent de l'époque des westerns classique, peu connu ici, en dehors de la BD de Chester Brown, mais vrai légende au Canada, Louis Riel, pour leur première histoire intitulée « le maître d’école ». Et puisque Lucky Luke est une BD référentielle, je n’ai pu m’empêcher de penser, à l’apparition de ce maître d’école, à l’instituteur hors-la-loi Black Bart, dans La diligence, et j’ai du mal à croire que, Appollo et Brüno ayant appelé leur conducteur de diligence Hank Belly, comme dans cette histoire, cette référence soit involontaire de leur part...L’histoire elle-même est bonne, et je remarque avec curiosité qu’aussi bien Appollo et Brüno que Chester Brown ont appuyé la dimension métisse de Louis Riel en le présentant d’abord comme intercesseur entre deux mondes, blancs et Indiens ici, francophones et anglophones pour sa première apparition chez Chester Brown.
Les Jeux de Frédéric Antoine et Yoann Morin se passent dans un saloon où se trouvent nombre de personnages créés par Morris, l’illustration du bulletin d’abonnement par Cromheecke et Thiriet est un commentaire amusant sur un des passages iconiques des westerns, le duel, la rubrique En direct de la rédac contient , outre le courrier des lecteurs, illustré par Olivier Saive, qui revient épisodiquement dans Spirou après y avoir été très présent dans les années 90 et 2010, un test pour découvrir quel type de cow-boy solitaire on est (au sens très large, puisqu’il inclut Yakari et Bébérénice), un cow-boy fait son apparition dans Brad Rock de Jilème et Sophie David, ce qui permet de faire ressortir les quelques différences entre sa Nouvelle Calédonie et le far-west, en dehors de leurs nombreux points communs visuels (les chercheurs d’or, le saloon, les bandits masqués, et même l’esclavage, en version comique), les Fabrice cherchent pour eux-mêmes dans L’édito une « formule qui claque » autant que celle de Lucky Luke, et même Floris semble rendre hommage à Morris en affublant capitaine Anchois et Louis du même costume de bagnards que celui des Dalton. À moins qu’il s’agisse de celui de Bobo, qui se retrouve aussi dans Manoir à louer, qui est cette semaine une déclaration d’amour à Deliège puisque sur trois anciennes séries que le grand’père cite comme ses préférées, deux sont son œuvre, Bobo et les Krostons.
Ce Lucky Luke étant présenté sous la forme d’histoires complètes, cela fait deux histoires courtes dans ce numéro, l’autre étant Frédul et Flicorne perdus au supermarché, mais pas au sens où Les Clash l’entendaient, puisqu’il s’agit des personnages de Pochep et Lisa Mandel (couleurs de Stéphane Chesneau), apparus dans le spécial été-tournée des Fabrice, faisant dorénavant partie du journal, et aux mésaventures aussi originales que leurs noms, puisqu’elles parviennent à justifier cette fois la présence de pères Noël dans un hypermarché au mois de septembre.
Dans Louca, celui-ci dévoile ses capacités extraordinaires à un niveau encore supérieur, ce qui permet à Bruno Dequier de s’adonner à un all-over de traits de vitesse digne de Katsuhiro Ōtomo, et de conclure ce chapitre avec un gag suspense pour savoir si, malgré sa nouvelle puissance, Louca est toujours le même maladroit. À Los Alamos, le temps file vite, puisque deux ans s’écoulent dans ce chapitre, durant lesquels Champignac s’amuse avec son proche copain Feynman (est-ce une maladresse de la part de Etien d’avoir situé derrière Champignac regardant Feynman, un panneau sur lequel est censé je suppose être écrit pedestrian, mais coupé par le bord de case de façon à ce qu’on n’y lise que pedes, en lettres capitales?), pense toujours à Blair, les affres sentimentales prenant le pas sur ce que tous ces savants font à Los Alamos, ce qui pour moi est traiter un sujet aussi grave à la légère et je commence à me demander pourquoi les auteurs ont situé leur histoire en ce lieu et à ce moment. Même la rédaction de Spirou semble traiter cette histoire par dessous la jambe puisque cette semaine il manque deux pages de l'histoire, on passe directement de la planche 29 à la 31.
Dans les gags, un copain de Greg pense la même chose que moi, Stella Lory réussit à représenter ses personnages féminins mortes-vivantes de Working dead de manière sexy grâce à des artifices techniques tels que la chevelure, la sveltesse, les eyelashes, la gestuelle, soit les mêmes que Peyo pour la Schtroumpfette ou les dessinateurs Disney pour Daisy ou miss Tick. Midam, Dairin, Pujol et Angèle proposent dans Kid Paddle une nouvelle variation de ses fantasmes d’un père héros dissimulé, cette fois comme enfant aux pouvoirs robotiques à la Goldorak, dans L’épée de bois, Jonathan Munoz et Anne-Claire Thibault-Jouvray parlent de niveaux pour leurs personnage, nouvel avatar de l’incalculable influence du jeu Donjons et dragons sur toutes les BD d’heroïc fantasy, et Marko fait encore une fois une Leçon de BD drôle et instructive.
Enfin, En direct du futur annonce la publication prochaine de Seccotine par Elric Dufau et Sophie Guerrive, et Elric y commente le personnage de Franquin : « Ce n’est jamais dit, mais il a créé un personnage féministe. » Bien sûr que ce n’est pas dit, et encore heureux, si un auteur doit expliquer sa démarche pour qu’on la comprenne, c’est que son œuvre est ratée. Puis il ajoute : « Vous allez enfin savoir pourquoi elle s’appelle Seccotine. Bah non, c’est pas son prénom, hein! » Le « enfin » est de trop me concernant, ne m’étant jamais imaginé qu’elle ne s’appelait pas vraiment Seccotine...Ainsi, Elric et Sophie Guerrive partent donc en croisade pour redonner leurs vrais noms chrétiens à tous les personnages de BD que des auteurs sans doute possédés ont affublés de surnoms chimériques. Qui aurait imaginé cela de la si pieuse famille Dupuis ? Heureusement, Emile Bravo nous a révélé le vrai prénom de Spirou, poursuivant l’oeuvre qu’avaient ébauchée Tome et Janry dans MQR. Frédul et Flicorne, capitaine Anchois, Kid Paddle et autres Tif et Tondu aux surnoms fantaisistes peuvent commencer à numéroter leurs abattis. Pour les impatients, les aventures féministes de Gertrude Intrépide (sera-ce à cela que ressemblera le vrai nom de Seccotine? Les paris sont ouverts) débuteront donc dans le numéro 4564.