Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : mer. 26 févr. 2025 23:20
Numéro 4531 du 12/02/2025
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/actualites/somma ... t-possible
Un spécial Saint-Valentin, sous une bien appropriée couverture d’Aurélie Guarino, en rose et mauve acidulés, avec un Fantasio réminiscent des Parapluies de Cherbourg sous une pluie de cœurs, mais la justesse de sa pose, de la composition et des coloris évite à l’ensemble la mièvrerie kitsch que cette simple description pourrait faire craindre. La jolie histoire courte, intitulée Le parapluie, est de la SF romantique, montrant ce qu’aurait été la vie de Fantasio s’il n’avait pas suivi la vie d’aventures de Spirou. Mais comme j’ai l’esprit mal tourné, je ne peux m’empêcher d’y voir une pique du scénariste Olivier Bocquet envers un Spirou héros dépassé éternel célibataire, alors que son Frnck connaît des aventures extraordinaires qui ne l’empèchent pas d’y trouver l’amour. Les Fabrice parodient dans leur Édito un jeu de l’amour télévisé, la Pause-cartoon et le Bon d’abonnement proposent de bons gags sur le sujet, d’humour absurde (Des gens et inversement, de Berth, Tash et Trash de Dino), sociétal (Les Fifiches du Proprofesseur de Lécroart), et même romantique (le Bon d’abonnement, de Cromheecke et Thiriet). Mais surtout, Ced et Gorobei lancent leur Gary C. Neel dans une histoire courte où peut pleinement se déployer sa personnalité débilo-romanesque, et tentent même d'y glisser de l'éducatif, au grand dam de leur héros, et Frédéric Antoine et Yohann Morin ont réalisé des Jeux aussi imaginatifs qu’amusants, et encore éducatifs, avec Anne et François du Royaume rejouant Carmen (avec l’agent 212 en invité), Pandora de Dad commentant le Baiser de Klimt, et autres Spirou, Fantasio, Seccotine et le comte de Champignac dans le rôle des Beatles interprétant All you need is love...Occasion manquée, le Tuto dessiné de Laudec représente Cédric seul, alors que dans les jeux lui et Chen apparaissent sous la forme de Roméo et Juliette.
Enfin, coïncidence, dans l’épisode de ce numéro de Marsu club, Batem et Colman ont recréé la fameuse scène de séduction (involontaire) du Nid des Marsupilamis : « C’est...c’est vraiment comme ça qu’il t’a séduite ??? » demande, incrédule devant ce déploiement de rage, Hector à la marsupilamie. Scène précédée d’une séquence surréaliste d’un aéroport envahi d’animaux par cause d’un « attentat terroriste causé par un lapin géant autrichien », qui aurait dû donner lieu à des gags visuels sans fin.
Suite des Amis de Spirou, où la mise en page de David Evrard avec des cases en exergue reprenant des détails de cases proches est toujours inventive, et où arrive la rencontre des ADS avec Jean Doisy, dans l’ombre sur plusieurs cases, suspense basique qui signe la destination de cette série vers les plus jeunes, la séquence didactique qui débute ensuite s’adressant elle à tous. Suite enfin de Trésor, autre série jeunesse, qui renouvelle avec humour le passage obligé de la découverte du passage secret lors de la quête d’un trésor sur une île abritant les ruines d’une civilisation disparue.
Dans Dad, Panda a bien grandi, et s’affirme dans son rôle de manageuse de Mouf, la chienne influenceuses qui a tant de followers qu’elle peut en payer le loyer. Dans le rédactionnel, Bienvenue dans mon atelier est consacré à Adam, présenté comme le dessinateur de Game over (« à l’ancienne, attaché au côté sensuel du papier et du crayon »), Midam en étant le maître d’œuvre, et un article annonce le décès de Michetz, qui parle autant du personnage qu’il était dans la vie et dans la série le gang Mazda, qui mettait en scène un atelier de dessinateurs, publiée dans Spirou entre 1987 et 1996, que de l’auteur de Kogaratsu, le second grand héros japonais de Spirou, bien avant la vague manga actuelle, qui se retrouve dans deux publicités, une pour Fils du tonnerre, de Kenny Ruiz, Kid Toussaint et Noiry au Lombard, mélant mythologie occidentale et esthétique shonen manga, et l’autre pour Hooky, la version album chez Dupuis du phénomène commercial webcomic jeunesse de l’autrice espagnole Míriam Bonastre Tur, à l’esthétique des personnages shōjo manga des années 70.
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/actualites/somma ... t-possible
Un spécial Saint-Valentin, sous une bien appropriée couverture d’Aurélie Guarino, en rose et mauve acidulés, avec un Fantasio réminiscent des Parapluies de Cherbourg sous une pluie de cœurs, mais la justesse de sa pose, de la composition et des coloris évite à l’ensemble la mièvrerie kitsch que cette simple description pourrait faire craindre. La jolie histoire courte, intitulée Le parapluie, est de la SF romantique, montrant ce qu’aurait été la vie de Fantasio s’il n’avait pas suivi la vie d’aventures de Spirou. Mais comme j’ai l’esprit mal tourné, je ne peux m’empêcher d’y voir une pique du scénariste Olivier Bocquet envers un Spirou héros dépassé éternel célibataire, alors que son Frnck connaît des aventures extraordinaires qui ne l’empèchent pas d’y trouver l’amour. Les Fabrice parodient dans leur Édito un jeu de l’amour télévisé, la Pause-cartoon et le Bon d’abonnement proposent de bons gags sur le sujet, d’humour absurde (Des gens et inversement, de Berth, Tash et Trash de Dino), sociétal (Les Fifiches du Proprofesseur de Lécroart), et même romantique (le Bon d’abonnement, de Cromheecke et Thiriet). Mais surtout, Ced et Gorobei lancent leur Gary C. Neel dans une histoire courte où peut pleinement se déployer sa personnalité débilo-romanesque, et tentent même d'y glisser de l'éducatif, au grand dam de leur héros, et Frédéric Antoine et Yohann Morin ont réalisé des Jeux aussi imaginatifs qu’amusants, et encore éducatifs, avec Anne et François du Royaume rejouant Carmen (avec l’agent 212 en invité), Pandora de Dad commentant le Baiser de Klimt, et autres Spirou, Fantasio, Seccotine et le comte de Champignac dans le rôle des Beatles interprétant All you need is love...Occasion manquée, le Tuto dessiné de Laudec représente Cédric seul, alors que dans les jeux lui et Chen apparaissent sous la forme de Roméo et Juliette.
Enfin, coïncidence, dans l’épisode de ce numéro de Marsu club, Batem et Colman ont recréé la fameuse scène de séduction (involontaire) du Nid des Marsupilamis : « C’est...c’est vraiment comme ça qu’il t’a séduite ??? » demande, incrédule devant ce déploiement de rage, Hector à la marsupilamie. Scène précédée d’une séquence surréaliste d’un aéroport envahi d’animaux par cause d’un « attentat terroriste causé par un lapin géant autrichien », qui aurait dû donner lieu à des gags visuels sans fin.
Suite des Amis de Spirou, où la mise en page de David Evrard avec des cases en exergue reprenant des détails de cases proches est toujours inventive, et où arrive la rencontre des ADS avec Jean Doisy, dans l’ombre sur plusieurs cases, suspense basique qui signe la destination de cette série vers les plus jeunes, la séquence didactique qui débute ensuite s’adressant elle à tous. Suite enfin de Trésor, autre série jeunesse, qui renouvelle avec humour le passage obligé de la découverte du passage secret lors de la quête d’un trésor sur une île abritant les ruines d’une civilisation disparue.
Dans Dad, Panda a bien grandi, et s’affirme dans son rôle de manageuse de Mouf, la chienne influenceuses qui a tant de followers qu’elle peut en payer le loyer. Dans le rédactionnel, Bienvenue dans mon atelier est consacré à Adam, présenté comme le dessinateur de Game over (« à l’ancienne, attaché au côté sensuel du papier et du crayon »), Midam en étant le maître d’œuvre, et un article annonce le décès de Michetz, qui parle autant du personnage qu’il était dans la vie et dans la série le gang Mazda, qui mettait en scène un atelier de dessinateurs, publiée dans Spirou entre 1987 et 1996, que de l’auteur de Kogaratsu, le second grand héros japonais de Spirou, bien avant la vague manga actuelle, qui se retrouve dans deux publicités, une pour Fils du tonnerre, de Kenny Ruiz, Kid Toussaint et Noiry au Lombard, mélant mythologie occidentale et esthétique shonen manga, et l’autre pour Hooky, la version album chez Dupuis du phénomène commercial webcomic jeunesse de l’autrice espagnole Míriam Bonastre Tur, à l’esthétique des personnages shōjo manga des années 70.