Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : sam. 14 sept. 2024 18:24
Numéro 4507 du 28/08/2024
Ici un aperçu du numéro https://www.spirou.com/actualites/somma ... arsupilami
En couverture, “El Diablo, Aux origines du Marsupilami”. Je n’aime pas ce marsupilami d’Alexis Nesme, car de la façon dont il dessine son pelage, on dirait une peluche qui vient de passer dans la machine à laver et dont les poils sont tout collés. Mais la composition, avec montagnes, jungle et eaux, et la lumière perçant les nuages et les arbres, laisse augurer de belles aventures tropicales, ce que confirme la belle première page de l’histoire, un navire sur fond de ciel doré avec une bonne utilisation d’un horizon courbe pour ajouter du dynamisme.
Il arrive trop fréquemment que les interviews de présentation, mal faites, ou aux idées confuses, désservent la BD qu’elles sont censées introduire, et celle-ci est l’interview de trop, je vais donc faire dans le détail, comme Dab's dans sa Leçon de BD. Toutefois, mieux vaut démolir la présentation et apprécier l’œuvre que le contraire.
“LEWIS TRONDHEIM: Alexis Nesme et moi avions déjà travaillé ensemble sur un Donjon et un Mickey. L'envie de continuer avec un nouvel animal héros de BD était grande. Mais lequel? La réponse a été immédiate: le Marsupilami. Les seules limites scénaristiques que je voyais au projet, c'est que le personnage est trop fort, difficile à mettre en danger. Et seul, le Marsupilami n'est pas facile à manier, car il ne parle pas...”
Je vois une autre limite: le style dessin animé d’Alexis Nesme fonctionne parfaitement avec l’esprit Donjon Parade qu’il a fait (et que j’ai trouvé vraiment drôle, pour peu que l’on aime l’humour aussi noir que débile), et pour les Mickey et les versions animalière de l’adaptation des Enfants du Capitaine Grant, d'après Jules Verne, cela fonctionne bien moins avec des personnages humains, et un marsupilami, qui n’est pas qu’un logo comme Mickey mais un personnage avec une tension interne permanente.
“LEWIS TRONDHEIM: Je suis donc parti sur une histoire avec UN Marsupilami plutôt qu'avec LE Marsupilami Ça me permettait d'être plus libre par rapport à tout ce qui s'était fait auparavant avec lui Le choix d'un récit historique est apparu naturellement ensuite. J'ai proposé El Diablo à Alexis. En ayant peur qu'il refuse parce que la queue du Marsupilami est tout de même un peu pénible à dessiner.”
UN marsupilami. Ce n’est pas ce qu’annonce la couverture (Aux origines DU marsupilami). Mettons cela sur le compte des visions antinomiques des créateurs et des commerciaux. Et si la remarque sur la queue de marsupilami n’est pas de l’humour (très léger), celle-ci est au contraire un rêve de dessinateur. Mais effectivement un cauchemar de coloriste, ce qu’est surtout Alexis Nesme. Et il aurait suffit de rebaptiser l’histoire El Diabolo pour que l’appendice rappelle le jeu, et lui donne un enjeu graphique.
“ALEXIS NESME: J'ai d'abord essayé de comprendre la nature de base du Marsu. S'agit-il d'un marsupial? D'un singe? En analysant les dessins de Franquin, j'ai compris qu'il avait inventé un mix inédit.”
Besoin d’une analyse pour découvrir ce qui est évident à la première lecture, que le marsupilami est une chimère tant graphique que naturaliste?
“A.N.: Pour ce qui est de la longueur de sa queue-qui paraît-il est très précise-, j'ai un peu triché en la laissant souvent dépasser du bord de case. Ainsi, impossible de savoir s’il reste un mètre ou un centimètre!”
D’où sort cette précision sur la longueur? Pas de chez Franquin, en tous cas…
“A.N.: Lewis et notre éditeur Frédéric Niffle voulaient que le Marsupilami d'El Diablo n'ait pas l'air trop méchant.”
C’est réussi (cf. mon commentaire sur la couverture). Mais pourquoi cette étrange demande, Spirou aurait-il finalement été bien racheté par Disney? Par ailleurs, le Marsupilami n’a jamais été “méchant” (Franquin n’est pas Disney, il n’y a pas chez lui de Grand Méchant Loup), par contre, ils son caractère, et il ne faut pas l’ennuyer.
“Ton dessin est plutôt éloigné de la "ligne claire" de Franquin...
A.N.: Oui, je dessine sans contours, sans ligne noire, et en essayant de mettre du réalisme dans mes images. Difficile, avec cette technique, de mettre de la hiérarchie dans les plans de dessins comme cela se fait dans les albums ligne claire.”
Que d’étranges remarques. Tout d’abord, son dessin contient bien des lignes noires, pour séparer les formes ton sur ton (chair sur chair essentiellement). Ensuite, ce n’est pas avec les contours que les dessinateurs de style ligne claire hiérarchisent leurs plans, le dessin ligne claire est d’ailleurs peu apte à hiérarchiser les plans, et les peintres classiques hiérarchisent bien leurs plans sans contours.
Sur les 11 premières planches de l’histoire elle-même, je retiens la jolie idée de mettre des cadres aux dessus des grands dessins (pleines et demi pages), qui mettent en valeur ceux-ci comme de grandes fenêtres sur l’histoire et l’Histoire.
Et pour accompagner le marsupilami, L’édito des Fabrice, le running gag de Sti sur les couleurs dans La malédiction de la page 13 continue, cette fois avec un (déjà vu mais de nouveau amusant car bien amené) marsupilami comparé à une banane, des Jeux de Jacques Lerouge dont le dessin foisonnant illustre à merveille son sujet de Panique dans la forêt amazonienne, et le Bulletin d’houbabonnement de Cromheecke et Thiriet.
Je retrouve par ailleurs avec plaisir Thiriet, avec au dessin Jean-Yves Duhoo (et son Oncle Ho), dans leur excellente série 100 instruments.
Le délire continue dans le Spirou et Fantasio de Schwartz, Abitan et Guerrive, avec Cyanure en Iron-woman, rendue encore plus énervée par les racines des plantes du château de Champignac communicant par mycélium interposé (bonne idée qui fait un lien entre le comte mycologue et ce que l’on sait de la communication végétale, mais qui tourne court) et s’en prennent à elle qui détruit tout , car dit-elle “Vous humains avez fait de moi un objet de souffrance!” Ce n’est pas ce que je connais d’elle. Est-ce un indice pour une future histoire sur le passé de Cyanure? Et le Marsupilami, d’habitude si vif, qui se laisse cueillir comme une fleur, n’est pas très crédible. Bref, une séquence violente et sanguinolente une peu gratuite car comportant des trous et surtout, se déroulant dans un monde virtuel, donc sans vrai danger de mort pour les protagonistes. Mais les couleurs d’Alex Doucet, en oppositions de brun, de rouge et de jaune, créent une vraie ambiance de fin du monde. Séquence aussi violente et sanguinolente pour le dernier chapitre de la deuxième partie de Poltron Minet, une spectaculaire scène d’évasion de laboratoire, bien menée. Quelques débuts de réponses aux questions soulevées sont apportées, mais les enjeux se multiplient, certains seront-ils sacrifiés tels des animaux de laboratoire, comme les activistes anti-spécistes, ou la suite de l’histoire sera-t-elle à la hauteur de ses ambitions? Je souligne encore la qualité de dessin, de mise en scène et de coloris de Madd. Suite de De l’or pour les Bleus, de Lambil, Neidhart et Léonardo. Après tant d’histoires des Tuniques bleues, tous les thèmes et situations semblent avoir été abordés, et bien que Neidhart soit un nouveau scénariste pour cette série, j’y ai des sentiments de déjà-vu: Blutch et Chesterfield déguisés en mexicains, espions chez les sudistes, Blutch devenant le supérieur de Chesterfield, huis-clos d’un petit groupe en mission, et même une réplique du capitaine Stillman chez les sudistes. Néanmoins, la façon nouvelle dont Neidhardt les agence, ainsi que les relations entre les différents personnages, bien typés y compris les nouveaux, rend cette histoire intéressante à suivre.
Pas d’histoire courte cette semaine, mais Les inventures, de Pascal Thivillon, lauréat du prix Atomium Spirou 2023, qui récompense des histoires non plus mettant en scène Spirou mais ayant “l’esprit Spirou”, ce qui est assez vague pour pouvoir récompenser pratiquement n’importe quelle BD grand public. Ici, ce sont trois gags en une page assez amusants d’un gamin s’imaginant vivre dans des films, les références sont assez connues pour n’exclure personne, et le dessin est du gros nez actualisé, proche de celui de Nicolas Moog.
Dans les gags, un Petit Spirou traditionnel de Janry seul cette fois (avec les couleurs de Cerise), une toujours drôle Leçon de BD par Dab’s, qui comme pour celles de Dutreix ou de Pascal Colpron, se met en scène avec humour, un original gag de Gary C. Neel de Ced et Gorobei, un peu mou, mais c’est le sujet du gag, et dont j’ai bien aimé le détail du gag sur l’affiche, une très bonne Fifiche du Proprofesseur préhistorique de Lécroart, et un Dad flashbacks de Nob qui annonce l’arrivée de Roxanne.
Les BD de ma vie sont celles de Tebo, certaines sont attendues, comme celles de Gotlib (qui semble décidément la référence absolue de la plupart des auteurs comiques, avec Gaston de Franquin), Édika, Margerin, d’autres plus inattendues, comme l’influence de Kirby pour son traitement du mouvement. Et En direct du futur annonce une énigmatique véritable aventure (à suivre) des Fabrice, en "vacances" de leur Édito...
Enfin, une pub pour une série enfance au Lombard, des enfants dans un monde féérique, une de plus, et une pour le troisième tome de Madeleine résistante de Morvan et Bertail, la biographie de la résistante Madeleine Riffaud, d’après son témoignage. Le supplément abonnés consiste en des autocollants Spirou et Fantasio par Schwartz, dont l’un les représente au volant de leur Turbotraction au design de Karmann Ghia, à mon grand plaisir.
Ici un aperçu du numéro https://www.spirou.com/actualites/somma ... arsupilami
En couverture, “El Diablo, Aux origines du Marsupilami”. Je n’aime pas ce marsupilami d’Alexis Nesme, car de la façon dont il dessine son pelage, on dirait une peluche qui vient de passer dans la machine à laver et dont les poils sont tout collés. Mais la composition, avec montagnes, jungle et eaux, et la lumière perçant les nuages et les arbres, laisse augurer de belles aventures tropicales, ce que confirme la belle première page de l’histoire, un navire sur fond de ciel doré avec une bonne utilisation d’un horizon courbe pour ajouter du dynamisme.
Il arrive trop fréquemment que les interviews de présentation, mal faites, ou aux idées confuses, désservent la BD qu’elles sont censées introduire, et celle-ci est l’interview de trop, je vais donc faire dans le détail, comme Dab's dans sa Leçon de BD. Toutefois, mieux vaut démolir la présentation et apprécier l’œuvre que le contraire.
“LEWIS TRONDHEIM: Alexis Nesme et moi avions déjà travaillé ensemble sur un Donjon et un Mickey. L'envie de continuer avec un nouvel animal héros de BD était grande. Mais lequel? La réponse a été immédiate: le Marsupilami. Les seules limites scénaristiques que je voyais au projet, c'est que le personnage est trop fort, difficile à mettre en danger. Et seul, le Marsupilami n'est pas facile à manier, car il ne parle pas...”
Je vois une autre limite: le style dessin animé d’Alexis Nesme fonctionne parfaitement avec l’esprit Donjon Parade qu’il a fait (et que j’ai trouvé vraiment drôle, pour peu que l’on aime l’humour aussi noir que débile), et pour les Mickey et les versions animalière de l’adaptation des Enfants du Capitaine Grant, d'après Jules Verne, cela fonctionne bien moins avec des personnages humains, et un marsupilami, qui n’est pas qu’un logo comme Mickey mais un personnage avec une tension interne permanente.
“LEWIS TRONDHEIM: Je suis donc parti sur une histoire avec UN Marsupilami plutôt qu'avec LE Marsupilami Ça me permettait d'être plus libre par rapport à tout ce qui s'était fait auparavant avec lui Le choix d'un récit historique est apparu naturellement ensuite. J'ai proposé El Diablo à Alexis. En ayant peur qu'il refuse parce que la queue du Marsupilami est tout de même un peu pénible à dessiner.”
UN marsupilami. Ce n’est pas ce qu’annonce la couverture (Aux origines DU marsupilami). Mettons cela sur le compte des visions antinomiques des créateurs et des commerciaux. Et si la remarque sur la queue de marsupilami n’est pas de l’humour (très léger), celle-ci est au contraire un rêve de dessinateur. Mais effectivement un cauchemar de coloriste, ce qu’est surtout Alexis Nesme. Et il aurait suffit de rebaptiser l’histoire El Diabolo pour que l’appendice rappelle le jeu, et lui donne un enjeu graphique.
“ALEXIS NESME: J'ai d'abord essayé de comprendre la nature de base du Marsu. S'agit-il d'un marsupial? D'un singe? En analysant les dessins de Franquin, j'ai compris qu'il avait inventé un mix inédit.”
Besoin d’une analyse pour découvrir ce qui est évident à la première lecture, que le marsupilami est une chimère tant graphique que naturaliste?
“A.N.: Pour ce qui est de la longueur de sa queue-qui paraît-il est très précise-, j'ai un peu triché en la laissant souvent dépasser du bord de case. Ainsi, impossible de savoir s’il reste un mètre ou un centimètre!”
D’où sort cette précision sur la longueur? Pas de chez Franquin, en tous cas…
“A.N.: Lewis et notre éditeur Frédéric Niffle voulaient que le Marsupilami d'El Diablo n'ait pas l'air trop méchant.”
C’est réussi (cf. mon commentaire sur la couverture). Mais pourquoi cette étrange demande, Spirou aurait-il finalement été bien racheté par Disney? Par ailleurs, le Marsupilami n’a jamais été “méchant” (Franquin n’est pas Disney, il n’y a pas chez lui de Grand Méchant Loup), par contre, ils son caractère, et il ne faut pas l’ennuyer.
“Ton dessin est plutôt éloigné de la "ligne claire" de Franquin...
A.N.: Oui, je dessine sans contours, sans ligne noire, et en essayant de mettre du réalisme dans mes images. Difficile, avec cette technique, de mettre de la hiérarchie dans les plans de dessins comme cela se fait dans les albums ligne claire.”
Que d’étranges remarques. Tout d’abord, son dessin contient bien des lignes noires, pour séparer les formes ton sur ton (chair sur chair essentiellement). Ensuite, ce n’est pas avec les contours que les dessinateurs de style ligne claire hiérarchisent leurs plans, le dessin ligne claire est d’ailleurs peu apte à hiérarchiser les plans, et les peintres classiques hiérarchisent bien leurs plans sans contours.
Sur les 11 premières planches de l’histoire elle-même, je retiens la jolie idée de mettre des cadres aux dessus des grands dessins (pleines et demi pages), qui mettent en valeur ceux-ci comme de grandes fenêtres sur l’histoire et l’Histoire.
Et pour accompagner le marsupilami, L’édito des Fabrice, le running gag de Sti sur les couleurs dans La malédiction de la page 13 continue, cette fois avec un (déjà vu mais de nouveau amusant car bien amené) marsupilami comparé à une banane, des Jeux de Jacques Lerouge dont le dessin foisonnant illustre à merveille son sujet de Panique dans la forêt amazonienne, et le Bulletin d’houbabonnement de Cromheecke et Thiriet.
Je retrouve par ailleurs avec plaisir Thiriet, avec au dessin Jean-Yves Duhoo (et son Oncle Ho), dans leur excellente série 100 instruments.
Le délire continue dans le Spirou et Fantasio de Schwartz, Abitan et Guerrive, avec Cyanure en Iron-woman, rendue encore plus énervée par les racines des plantes du château de Champignac communicant par mycélium interposé (bonne idée qui fait un lien entre le comte mycologue et ce que l’on sait de la communication végétale, mais qui tourne court) et s’en prennent à elle qui détruit tout , car dit-elle “Vous humains avez fait de moi un objet de souffrance!” Ce n’est pas ce que je connais d’elle. Est-ce un indice pour une future histoire sur le passé de Cyanure? Et le Marsupilami, d’habitude si vif, qui se laisse cueillir comme une fleur, n’est pas très crédible. Bref, une séquence violente et sanguinolente une peu gratuite car comportant des trous et surtout, se déroulant dans un monde virtuel, donc sans vrai danger de mort pour les protagonistes. Mais les couleurs d’Alex Doucet, en oppositions de brun, de rouge et de jaune, créent une vraie ambiance de fin du monde. Séquence aussi violente et sanguinolente pour le dernier chapitre de la deuxième partie de Poltron Minet, une spectaculaire scène d’évasion de laboratoire, bien menée. Quelques débuts de réponses aux questions soulevées sont apportées, mais les enjeux se multiplient, certains seront-ils sacrifiés tels des animaux de laboratoire, comme les activistes anti-spécistes, ou la suite de l’histoire sera-t-elle à la hauteur de ses ambitions? Je souligne encore la qualité de dessin, de mise en scène et de coloris de Madd. Suite de De l’or pour les Bleus, de Lambil, Neidhart et Léonardo. Après tant d’histoires des Tuniques bleues, tous les thèmes et situations semblent avoir été abordés, et bien que Neidhart soit un nouveau scénariste pour cette série, j’y ai des sentiments de déjà-vu: Blutch et Chesterfield déguisés en mexicains, espions chez les sudistes, Blutch devenant le supérieur de Chesterfield, huis-clos d’un petit groupe en mission, et même une réplique du capitaine Stillman chez les sudistes. Néanmoins, la façon nouvelle dont Neidhardt les agence, ainsi que les relations entre les différents personnages, bien typés y compris les nouveaux, rend cette histoire intéressante à suivre.
Pas d’histoire courte cette semaine, mais Les inventures, de Pascal Thivillon, lauréat du prix Atomium Spirou 2023, qui récompense des histoires non plus mettant en scène Spirou mais ayant “l’esprit Spirou”, ce qui est assez vague pour pouvoir récompenser pratiquement n’importe quelle BD grand public. Ici, ce sont trois gags en une page assez amusants d’un gamin s’imaginant vivre dans des films, les références sont assez connues pour n’exclure personne, et le dessin est du gros nez actualisé, proche de celui de Nicolas Moog.
Dans les gags, un Petit Spirou traditionnel de Janry seul cette fois (avec les couleurs de Cerise), une toujours drôle Leçon de BD par Dab’s, qui comme pour celles de Dutreix ou de Pascal Colpron, se met en scène avec humour, un original gag de Gary C. Neel de Ced et Gorobei, un peu mou, mais c’est le sujet du gag, et dont j’ai bien aimé le détail du gag sur l’affiche, une très bonne Fifiche du Proprofesseur préhistorique de Lécroart, et un Dad flashbacks de Nob qui annonce l’arrivée de Roxanne.
Les BD de ma vie sont celles de Tebo, certaines sont attendues, comme celles de Gotlib (qui semble décidément la référence absolue de la plupart des auteurs comiques, avec Gaston de Franquin), Édika, Margerin, d’autres plus inattendues, comme l’influence de Kirby pour son traitement du mouvement. Et En direct du futur annonce une énigmatique véritable aventure (à suivre) des Fabrice, en "vacances" de leur Édito...
Enfin, une pub pour une série enfance au Lombard, des enfants dans un monde féérique, une de plus, et une pour le troisième tome de Madeleine résistante de Morvan et Bertail, la biographie de la résistante Madeleine Riffaud, d’après son témoignage. Le supplément abonnés consiste en des autocollants Spirou et Fantasio par Schwartz, dont l’un les représente au volant de leur Turbotraction au design de Karmann Ghia, à mon grand plaisir.