Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : sam. 13 juil. 2024 22:08
Numéro 4498-4499 du 26/06/2024
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/actualites/somma ... es-de-reve
Après quelques années de numéros spéciaux vacances simples, voici un spécial vacances de rêve! Cela signifie-t-il des vacances idéales, des vacances utopiques, des vacances de SF, ou est-ce un clin d’œil pour accompagner le départ de Morgan Di Salvia comme rédacteur en chef, la fameuse fête surprise dont les Fabrice parlent depuis plusieurs semaines, qui affiche une banderole “Bonne route Morgan” ?
Pour la cadette des sœurs Grémillet, Lucille, amoureuse des animaux navigant en couverture sur la proue d’un hors bord en compagnie de dauphins, c’est d’évidence de vacances idéales dont il s’agit. Ce ne sera pourtant pas tant elle la vedette de cette nouvelle histoire des sœurs Grémillet, “La villa des mystères” (un titre aux senteurs de Tif et Tondu ou de Patrouille des Castors) que sa sœur Sarah, qui va, nous disent les auteurs Giovanni Di Gregorio et Alessandro Barbucci, “faire une grosse crise d’adolescence” et se séparer du "club des frangines" le temps d'une enquête. Le dessinateur Alessandro Barbucci a à ce sujet des propos très radicaux: “Ça me semble juste normal, quand on est ado, de bouleverser la vie de la génération précédente! Il faut dire que les mamans italiennes sont très, très strictes…Donc quand on est ado en Italie, on n’a que deux options: la rébellion ou la mort cérébrale!!” Cela me rappelle la légende selon laquelle, à un enfant peu obéissant, la mère italienne dira “Finis tes légumes, ou je te tue!”, alors que la mère juive dira “Finis tes légumes, ou je me tue!” L’histoire en elle-même s’annonce bien, avec de nombreux mystères, psychologiques, relationnels, ou d’ambiance fantastique, posés dans ce volumineux (14 pages) premier chapitre.
Après l’épisode romantique de la semaine précédente, c’est la tragédie de la séparation des amants dans la longue histoire (déjà 52 pages, et encore deux chapitres à venir) “Sans penser à demain” des Cœurs de ferraille, avec un revenant de la première histoire de la série, “Cyrano et moi”. Cyrano de Bergerac était laid, et le robot Limier dont tombe amoureuse la jeune humaine n’a lui carrément pas de visage, mais tous deux ont en commun d’être si élégants d’allure, d’esprit et d’attitude. Et, après la séquence d’action de la semaine précédente, le nouveau chapitre de l’Inspecteur Bertillon, qu’on aurait pu croire un dénouement mais les auteurs Barth, Pomès et Drac nous réservent encore des surprises, condense l’épisode de l’amour entre lui et Sedna, et leur séparation car lui, le vrai héros même s’il n’en a pas l’air, refuse d’abandonner les gens qu’il considère n’avoir pas fini d’aider. Remarquons que, étrange coïncidence, Sedna, Naiad des Cœurs de ferraille, et Aurélia dans Les sœurs Grémillet sont chacune une incarnation de la “pauvre petite fille riche”, personnage récurrent des arts populaires, de Little Orphan Annie d'Harold Gray à Mademoiselle Louise de Geerts en passant par les films avec Mary Pickford ou Shirley Temple.
Le reste du numéro est entièrement consacré au thème des vacances, quoi que ce “de rêve” puisse signifier. Dans les séries habituelles, cela va du bon gag du Bulletin d’abonnement de Cromheecke et Thiriet à l’indécrotable, même en vacances,“gold digger” qu’est Brad Rock, de Jilème et Sophie David. Pour Midam, Patelin, Dairin et Angèle, les vacances stimulent l’imagination de Kid Paddle, comme celle de l'Agent 212 pour Kox. Dans 3 infos, 2 vraies, 1 fausse, de Bernstein, Bercovici et Robin Le Gall, la “sieste géante organisée à Mexico pour réclamer le droit de se reposer en entreprise” ravive les vieux clichés sur les Mexicains somnolents de Jerry Spring ou Lucky Luke. Damien Cerq, Clémence, et Ludwig Alizon aux couleurs, nous présentent un Léon esseulé, sans Léna, en camp de vacances, au point de ne même plus penser à faire de bêtises, ce qui le déprime (prétend-il), et pousse les animateurs, apitoyés, à “l’aider à faire des bêtises, lui désigner un souffre-douleur par exemple.” C’est ce qui m’empêche d’adhérer à cette série, les adultes y sont trop naïvement manipulables par ces tout jeunes enfants, même comme caricature je ne puis y croire. De Mesmaeker vient tenter de signer un contrat dans l’entreprise où sévit Nelson de Bertschy, mais contrairement à ce qu’il dit, ce n’est pas “encore pire que chez Dupuis”, Nelson a beau être un diablotin, il est moins subversif que Gaston (celui de Franquin, pas le clone de Delaf).
Dans les histoires courtes spécialement faites pour ce numéro, on retrouve les alter-egos de Jacques Louis dans Family Life, dans un épisode à l’humour décapant, et de Bouzard dans Vacances à la campagne, également dans une ambiance familiale, mais au dessin que je trouve un peu hâtif. Vacances en famille aussi dans l’amusant et imaginatif Family on the Moon, de Salma et Libon, où les vacances sur la lune ne sont pas un rêve pour tout le monde, et pour C’est de l’art, de Tofy, un père et son enfant renards (?) sur la plage. Avec de plus les familles de Brad Rock, de Boule et Bill (sur le thème classique dans la série du choix du lieu de vacances), et, à la plage, celles de Pernille, de Dad, de l’Agent 212 et des sœurs Grémillet, ce numéro insinuerait-il que les vacances de rêves sont des vacances en famille? Quant au lieu de rêve, il semble être la plage, même si désenchantée par la pollution pour Dad, puisque Crash Tex de Dab's et Des gens et inversement de Berth y sont aussi, ainsi que trois autres histoires spéciales qui s’y passent: La vie de château (de sable) du bon dessinateur animalier Dav, pour une histoire bien moins cruelle que celles qu’il fait souvent, Poisson volant, de Sess Boudebesse, montrant un (le) marsupilami à la plage (redevenu propriété de Dupuis, ce personnage semble maintenant à la disposition de tous les auteurs; accessoirement, on le voit siroter une noix de coco sèche, soit avec des poils, alors qu’il devrait savoir que ce sont les noix de coco fraîches, encore vertes, qui ont le plus de jus), et un très drôle dans l'absurde Gros sur la palourde, de Lorrain Oiseau (scénario) et Dara Nabati (dessin et couleur), de jeunes auteurs nouveaux venus dans Spirou, chaînon manquant, dans l’humour comme le dessin, entre Lewis Trondheim et Émilie Gleason (autrice dans Spirou de Kermesse existentielle entre 2020 et 2022). Enfin, une historiette de Guillaume Bianco, avec un de ses personnages fétiches de petite fille en sorcière, dans un encrage étonnamment lisse, alors qu’il avait revendiqué dans un gag de l’Atelier Mastodonte un trait tremblé comme “son style!”
Pour le reste, l’habituel Cahier de jeux, que 5 auteurs (ou groupes d’auteurs…) sur 8 ont situé au bord de la mer (décidément…), Bertschy, Enzo Berkati, Joan et Annie Pastor, Tyst, et ô agréable surprise, Les Schtroumpfs, par le studio Peyo . Les autres jeux ont été réalisés par Maëlys et Thomas Priou , Mouk (qui dessinait Croquidou, que je regrette, dans Spirou, et travaille maintenant pour Disney, un article lui étant d’ailleurs consacré dans Super Picsou géant numéro 242 spécial Fantomiald - Paperinik en VO), et encore Maëlys Cantreau avec Romain Garouste, un vétéran des jeux dans Spirou, depuis 2015. Trois jeux sur six ont par ailleurs la particularité peu habituelle de ne présenter quasi aucun personnage du journal (les grooms de l’hôtel Vacancia de Maëlys et Thomas Priou sont même vêtus de vert et non de rouge…) en dehors d’un Marsupilami, qui se retrouve aussi en couverture de la publicité pour le Giga Spirou hors-série été 2024 ainsi que dans la publicité pour le Parc Spirou et l'histoire de Sess Boudebesse, est donc la vedette surprise de ce numéro.
Pour le reste, concernant la pub pour le Parc Spirou, ma fille (4 ans) a fait remarquer devant les Schtroumpfs en image de synthèse que “ce ne sont pas les vrais Schtroumpfs, ceux-ci sont en plastique!” Morgan Di Salvia est Bienvenu à la rédaction, y met en avant les Fabrice, ainsi officiellement adoubés réincarnation de Gaston Lagaffe, parle des 5 permanents de la rédaction (en photo: lui-même, Frédéric Niffle, Laure Bavay,, Coline Strijthagen, et un moustachu également présent dans L’édito, et dont je ne suis pas sûr de l’identification), rappelle que, depuis 1938, il n’y a eu que 11 rédacteurs en chef de Spirou, et est devenu un personnage du journal, “grâce à L’édito et aux marges de Sti (auteur de l’amusante Malédiction de la page 13, très locale, dans ce numéro), caractéristique qu’il partage avec ses prédécesseurs Delporte, Martens, Tinlot, et dans une moindre mesure les autres ex rédacteurs en chef . Une très amusante interprétation du métomol par Benjamin Renner, auteur de BD et de cinéma d’animation, dans Spirou et moi, qui le conduit à redécouvrir l’omelette aux morilles. Enfin, une Leçon de BD de Marko, consacrée aux cadrages, deux publicités pour des albums jeunesse, Tête de pioche, une “petite héroïne qui parle aux animaux”, et Molang, “à la rescousse des animaux”, un thème espéré vendeur visiblement, et l'annonce d’un concours pour trouver le gag de la page de titre du prochain Petit Spirou (avec encore un marsupilami en couverture, certes en peluche décatie), et un énigmatique petit Tintin pour annoncer le Petit Spirou dans le prochain numéro…
Ici un aperçu du numéro: https://www.spirou.com/actualites/somma ... es-de-reve
Après quelques années de numéros spéciaux vacances simples, voici un spécial vacances de rêve! Cela signifie-t-il des vacances idéales, des vacances utopiques, des vacances de SF, ou est-ce un clin d’œil pour accompagner le départ de Morgan Di Salvia comme rédacteur en chef, la fameuse fête surprise dont les Fabrice parlent depuis plusieurs semaines, qui affiche une banderole “Bonne route Morgan” ?
Pour la cadette des sœurs Grémillet, Lucille, amoureuse des animaux navigant en couverture sur la proue d’un hors bord en compagnie de dauphins, c’est d’évidence de vacances idéales dont il s’agit. Ce ne sera pourtant pas tant elle la vedette de cette nouvelle histoire des sœurs Grémillet, “La villa des mystères” (un titre aux senteurs de Tif et Tondu ou de Patrouille des Castors) que sa sœur Sarah, qui va, nous disent les auteurs Giovanni Di Gregorio et Alessandro Barbucci, “faire une grosse crise d’adolescence” et se séparer du "club des frangines" le temps d'une enquête. Le dessinateur Alessandro Barbucci a à ce sujet des propos très radicaux: “Ça me semble juste normal, quand on est ado, de bouleverser la vie de la génération précédente! Il faut dire que les mamans italiennes sont très, très strictes…Donc quand on est ado en Italie, on n’a que deux options: la rébellion ou la mort cérébrale!!” Cela me rappelle la légende selon laquelle, à un enfant peu obéissant, la mère italienne dira “Finis tes légumes, ou je te tue!”, alors que la mère juive dira “Finis tes légumes, ou je me tue!” L’histoire en elle-même s’annonce bien, avec de nombreux mystères, psychologiques, relationnels, ou d’ambiance fantastique, posés dans ce volumineux (14 pages) premier chapitre.
Après l’épisode romantique de la semaine précédente, c’est la tragédie de la séparation des amants dans la longue histoire (déjà 52 pages, et encore deux chapitres à venir) “Sans penser à demain” des Cœurs de ferraille, avec un revenant de la première histoire de la série, “Cyrano et moi”. Cyrano de Bergerac était laid, et le robot Limier dont tombe amoureuse la jeune humaine n’a lui carrément pas de visage, mais tous deux ont en commun d’être si élégants d’allure, d’esprit et d’attitude. Et, après la séquence d’action de la semaine précédente, le nouveau chapitre de l’Inspecteur Bertillon, qu’on aurait pu croire un dénouement mais les auteurs Barth, Pomès et Drac nous réservent encore des surprises, condense l’épisode de l’amour entre lui et Sedna, et leur séparation car lui, le vrai héros même s’il n’en a pas l’air, refuse d’abandonner les gens qu’il considère n’avoir pas fini d’aider. Remarquons que, étrange coïncidence, Sedna, Naiad des Cœurs de ferraille, et Aurélia dans Les sœurs Grémillet sont chacune une incarnation de la “pauvre petite fille riche”, personnage récurrent des arts populaires, de Little Orphan Annie d'Harold Gray à Mademoiselle Louise de Geerts en passant par les films avec Mary Pickford ou Shirley Temple.
Le reste du numéro est entièrement consacré au thème des vacances, quoi que ce “de rêve” puisse signifier. Dans les séries habituelles, cela va du bon gag du Bulletin d’abonnement de Cromheecke et Thiriet à l’indécrotable, même en vacances,“gold digger” qu’est Brad Rock, de Jilème et Sophie David. Pour Midam, Patelin, Dairin et Angèle, les vacances stimulent l’imagination de Kid Paddle, comme celle de l'Agent 212 pour Kox. Dans 3 infos, 2 vraies, 1 fausse, de Bernstein, Bercovici et Robin Le Gall, la “sieste géante organisée à Mexico pour réclamer le droit de se reposer en entreprise” ravive les vieux clichés sur les Mexicains somnolents de Jerry Spring ou Lucky Luke. Damien Cerq, Clémence, et Ludwig Alizon aux couleurs, nous présentent un Léon esseulé, sans Léna, en camp de vacances, au point de ne même plus penser à faire de bêtises, ce qui le déprime (prétend-il), et pousse les animateurs, apitoyés, à “l’aider à faire des bêtises, lui désigner un souffre-douleur par exemple.” C’est ce qui m’empêche d’adhérer à cette série, les adultes y sont trop naïvement manipulables par ces tout jeunes enfants, même comme caricature je ne puis y croire. De Mesmaeker vient tenter de signer un contrat dans l’entreprise où sévit Nelson de Bertschy, mais contrairement à ce qu’il dit, ce n’est pas “encore pire que chez Dupuis”, Nelson a beau être un diablotin, il est moins subversif que Gaston (celui de Franquin, pas le clone de Delaf).
Dans les histoires courtes spécialement faites pour ce numéro, on retrouve les alter-egos de Jacques Louis dans Family Life, dans un épisode à l’humour décapant, et de Bouzard dans Vacances à la campagne, également dans une ambiance familiale, mais au dessin que je trouve un peu hâtif. Vacances en famille aussi dans l’amusant et imaginatif Family on the Moon, de Salma et Libon, où les vacances sur la lune ne sont pas un rêve pour tout le monde, et pour C’est de l’art, de Tofy, un père et son enfant renards (?) sur la plage. Avec de plus les familles de Brad Rock, de Boule et Bill (sur le thème classique dans la série du choix du lieu de vacances), et, à la plage, celles de Pernille, de Dad, de l’Agent 212 et des sœurs Grémillet, ce numéro insinuerait-il que les vacances de rêves sont des vacances en famille? Quant au lieu de rêve, il semble être la plage, même si désenchantée par la pollution pour Dad, puisque Crash Tex de Dab's et Des gens et inversement de Berth y sont aussi, ainsi que trois autres histoires spéciales qui s’y passent: La vie de château (de sable) du bon dessinateur animalier Dav, pour une histoire bien moins cruelle que celles qu’il fait souvent, Poisson volant, de Sess Boudebesse, montrant un (le) marsupilami à la plage (redevenu propriété de Dupuis, ce personnage semble maintenant à la disposition de tous les auteurs; accessoirement, on le voit siroter une noix de coco sèche, soit avec des poils, alors qu’il devrait savoir que ce sont les noix de coco fraîches, encore vertes, qui ont le plus de jus), et un très drôle dans l'absurde Gros sur la palourde, de Lorrain Oiseau (scénario) et Dara Nabati (dessin et couleur), de jeunes auteurs nouveaux venus dans Spirou, chaînon manquant, dans l’humour comme le dessin, entre Lewis Trondheim et Émilie Gleason (autrice dans Spirou de Kermesse existentielle entre 2020 et 2022). Enfin, une historiette de Guillaume Bianco, avec un de ses personnages fétiches de petite fille en sorcière, dans un encrage étonnamment lisse, alors qu’il avait revendiqué dans un gag de l’Atelier Mastodonte un trait tremblé comme “son style!”
Pour le reste, l’habituel Cahier de jeux, que 5 auteurs (ou groupes d’auteurs…) sur 8 ont situé au bord de la mer (décidément…), Bertschy, Enzo Berkati, Joan et Annie Pastor, Tyst, et ô agréable surprise, Les Schtroumpfs, par le studio Peyo . Les autres jeux ont été réalisés par Maëlys et Thomas Priou , Mouk (qui dessinait Croquidou, que je regrette, dans Spirou, et travaille maintenant pour Disney, un article lui étant d’ailleurs consacré dans Super Picsou géant numéro 242 spécial Fantomiald - Paperinik en VO), et encore Maëlys Cantreau avec Romain Garouste, un vétéran des jeux dans Spirou, depuis 2015. Trois jeux sur six ont par ailleurs la particularité peu habituelle de ne présenter quasi aucun personnage du journal (les grooms de l’hôtel Vacancia de Maëlys et Thomas Priou sont même vêtus de vert et non de rouge…) en dehors d’un Marsupilami, qui se retrouve aussi en couverture de la publicité pour le Giga Spirou hors-série été 2024 ainsi que dans la publicité pour le Parc Spirou et l'histoire de Sess Boudebesse, est donc la vedette surprise de ce numéro.
Pour le reste, concernant la pub pour le Parc Spirou, ma fille (4 ans) a fait remarquer devant les Schtroumpfs en image de synthèse que “ce ne sont pas les vrais Schtroumpfs, ceux-ci sont en plastique!” Morgan Di Salvia est Bienvenu à la rédaction, y met en avant les Fabrice, ainsi officiellement adoubés réincarnation de Gaston Lagaffe, parle des 5 permanents de la rédaction (en photo: lui-même, Frédéric Niffle, Laure Bavay,, Coline Strijthagen, et un moustachu également présent dans L’édito, et dont je ne suis pas sûr de l’identification), rappelle que, depuis 1938, il n’y a eu que 11 rédacteurs en chef de Spirou, et est devenu un personnage du journal, “grâce à L’édito et aux marges de Sti (auteur de l’amusante Malédiction de la page 13, très locale, dans ce numéro), caractéristique qu’il partage avec ses prédécesseurs Delporte, Martens, Tinlot, et dans une moindre mesure les autres ex rédacteurs en chef . Une très amusante interprétation du métomol par Benjamin Renner, auteur de BD et de cinéma d’animation, dans Spirou et moi, qui le conduit à redécouvrir l’omelette aux morilles. Enfin, une Leçon de BD de Marko, consacrée aux cadrages, deux publicités pour des albums jeunesse, Tête de pioche, une “petite héroïne qui parle aux animaux”, et Molang, “à la rescousse des animaux”, un thème espéré vendeur visiblement, et l'annonce d’un concours pour trouver le gag de la page de titre du prochain Petit Spirou (avec encore un marsupilami en couverture, certes en peluche décatie), et un énigmatique petit Tintin pour annoncer le Petit Spirou dans le prochain numéro…