Ouaip... Cependant, sur le site, Zorglub n'est pas catalogué en tant que "méchant" au sens propre du terme, mais en tant qu'ennemi, ce qui impose quand même une certaine nuance, non? (moi? jouer sur les mots? jamaaaais...).
L'essence de notre ami le Z, à l'origine, est d'être l'archétype du savant-fou-à-coté-de-la-plaque, qui a d'immenses capacités, mais n'a aucune conscience de la portée de ses actes (cf la fin de L'ombre du Z) -et c'est là ce qui le rend "dangereux". Même si ses intentions ne sont pas forcément néfastes ou malhonnête, sa maladresse naturelle et sa forte émotivité, alliée à un potentiel scientifique terrifiant, font de lui une véritable catastrophe ambulante (c'est aussi ce qui fait tout son charme, soit dit en passant...

).
Par ailleurs, le fait que Zorglub se soit réconcilié avec Champignac et lié d'amitié avec Spirou et cie n'ôte en rien au fait qu'il soit intérieurement mégalo et orgueilleux comme c'est pas permis! Rappelez-vous ce sourire satisfait lorsqu'il est de retour à sa base dans Tora-Torapa! On ne change pas si facilement, surtout lorsqu'on a eu un jour la domination du monde à portée de main! Ce n'est pas la volonté de nuire qui le guide, mais une soif de reconnaissance et de gloire.
En outre, ce qui semble différencie véritablement le Z de Zantafio, c'est que ce dernier n'a aucun problème de limite ou de conscience; le fond altruiste de l'ex-dictateur électronique est son seul frein à un éventuel rebasculement vers le dark siiiiide.
Malgré tout (et ce n'est que mon avis) ça ne me choquerait pas tant que ça de le voir céder à ses vieux démons. Je le vois plus criant "Esod mumixam!" à une horde de Zorglhommes décérébrés que vivant en type normal et équilibré... mais c'est peut-être parce que c'est ainsi qu'on le voit la première fois, ça reste!
[Ahem... au départ, ça devait tenir sur trois lignes... 'me suis p'têt' un peu emballée, moué...]
Pour en revenir aux fiches persos du site officiel, j'ai revu les mêmes lors de l'expo sur Spirou au musée de la Poste, à Paris... et présentées comme celle du DA. Ce dernier s'adressant sans doute à un public de minots, les auteurs auront sans doute voulut simplifier les choses (le clivage amis/ennemis).[/i]