Forum Inedispirou

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Seron et Hao, Spirou n° 1917 daté du
9 janvier 1975.

L?aventure continue pour Renaud et ses amis petits
hommes, qui essaient de contrecarrer ces voleurs
qui s?intéressent principalement aux bijoux et objets
d?art? Et toujours à côté des lieux de vols, cette
camionnette publicitaire et des apparitions incongrues?
Renaud pense de plus en plus qu?un lien existe entre
la camionnette et les apparitions.
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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Deliège, Spirou n° 1918 daté
du 16 janvier 1975.

Comme de bien entendu, Bobo ne pense qu?à s?évader,
et il va le faire une fois de plus, et par la force des
choses, il le fait en compagnie de Jo la candeur. Cap
sur l?Amérique du sud, tel est le projet d?évasion de Bobo.
Mais lorsque les deux forçats arrivent à destination par
voie souterraine, voilà que Jo la candeur est
immédiatement intercepté et conduit devant un
peloton d?exécution. Et pour cause, il est le sosie
d?El Candaro, un révolutionnaire condamné à mort?

Alors que Bobo tente d?empêcher cette exécution,
les révolutionnaire prennent le pouvoir et montent
El Candaro, ou plus exactement, Jo la Candeur, sur
le trône?

Comme toujours avec Deliège, c?est une avalanche
de situations incongrues et drôlatiques qui émaillent ce
récit à suivre en 16 planches.
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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Berck et Cauvin, Spirou n° 1919 daté du
23 janvier 1975.

Sammy Day et Jack Attaway reviennent dans « Les gorilles
et le Roi Dollar » : Dans ce monde de Chicago des années 30
(1930 bien sûr), la corruption sert de modèle puisque tout
s?achète, même les flics, surtout les flics : aucune intervention
policière ne saurait ne faire sans l'assentiment du commissaire;
lequel en réfère au sénateur Douglas Hawoming, lui-même sous
la coupe de Lucky Luciano et son gang? Les bandits agissent
en toute impunité : si un flic bouge le petit doigt, il se retrouve
immédiatement au chômage.

Au milieu de cette pourriture surnagent quelques flics loyaux,
dont Clay Anderson. Pour lutter, une seule solution : faire appel
à des privés, inconnus des flics. Jack et Sammy acceptent le
contrat : démanteler les réseaux d'alcool, de jeux, de
contrebande avec, en guise de salaire l?autorisation de "se
servir à la source".
Très vite Jack et Sammy frappent tous azimut : un camion
transportant des caisses d'alcool va passer ? Il le font
exploser, suivi d'un deuxième. Une distillerie dans un
monastère ?... Pas de problème : nos deux gorilles y
pénètrent déguisés en moine et font tout sauter. Un tripot,
un casino clandestin subissent bientôt leurs attaques.
Lucky Luciano s'énerve ; le sénateur, le commissaire,
certains flics ne savent plus où donner de la tête...
Qui sont ces inconnus, bien renseignés, qui font capoter
leur florissant commerce ?...

On le voit bien, Cauvin déploie toute sont imagination au
service d?un scénario riche en rebondissements. Du Berck
et Cauvin, tous deux au meilleur de leur forme.

Pour une raison un peu floue, cet album fut interdit en
France quelque mois avant d?obtenir l?autorisation de
franchir la frontière? Douglas Hawoming aurait-il réussi
à infiltrer la commission de censure des publications
pour la jeunesse ?

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Fournier, Spirou n° 1920 daté du
30 janvier 1975.

Avec cette aventure qui débute, Jean-Claude Fournier
sort un peu des sentiers battus avec cette histoire qui
met Spirou et Fantasio face à des ksoriens : petits
êtres extra-terrestres et passionnés de cidre (breton,
on le suppose), qui sont accueillis par le Comte de
Champignac. Panique au village, vol de cidre, bêtes
affolées et, pour couronner l?ensemble, des espions
qui surveillent tout ça pour s?emparer d?un des engins
ksorien?

Une aventure de Spirou et Fantasio qui ne fera pas
l?unanimité : non pas qu?elle soit dérangeante comme
le fut l?aventure suivante : l?Ankou, mais plutôt l?inverse.

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Mazel et Cauvin, Spirou n° 1922 daté du
13 février 1975.

La tempête fait rage sur les côtes bretonnes, les vents
violents entraînent le trois-mâts « La Bretelle », qui vient
finalement s?échouer contre les récifs. Ce vaisseau,
fleuron de la marine royale, semble être porteur de bien
des mystères : le capitaine et tout l?équipage sont morts
et, de toute évidence, ce n?est pas en s?écrasant sur les
rochers d?Armorique que ces hommes ont trouvé la mort.
Le bateau est très abîmé et semble avoir fait l?objet de
nombreux abordages avant que, livré à lui-même, il vienne
s?immobiliser définitivement.

Ainsi commence « Le vaisseau des brumes », nouvelle
aventure de Caline, jument facétieuse, et Calebasse,
mousquetaire du Roy.

Il faudra attendre 1984 pour que cette aventure paraisse
en album, et ce dans la collection fourre-tout quoique brillante
« péchés de jeunesse », et encore 6 ans pour que cette série
ait une collection d?album à son nom de second baptême :
« Les mousquetaires ».

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Berck et Cauvin, Spirou n° 1923 daté du
20 février 1975.

La fête à la grenade et aux pruneaux, fruits préférés de
Sammy Day et Jack Attaway continue. Les deux amis
s?en prennent systématiquement à tous les sites
stratégiques de Lucky Luciano.

Cette semaine c?est dans une salle de jeu et au coffre fort
que nos deux héros sèment désastre et tempête. Le dessin
nerveux de Berck illustre à merveille ce scénario trépidant.

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Will et Rosy, Spirou n° 1924 daté
du 27 février 1975.

Thierry Martens poursuit sa politique de restauration
du fonds « Dupuis », et c?est au tour de Tif et Tondu
d?être mis à l?honneur.

Cette série, abandonnée par Will lors de sa nomination
de Directeur artistique au Lombard, reprise par Marcel
Denis l?espace de 2 épisodes en 1960 et 1961, puis
récupérée par Will en 1964 avec « Choc au Louvre »,
avait vu sa collection d?albums reprendre en 1966,
avec la sortie simultanée de « La villa du Long-Cri ».
Les albums précédents, parus entre 1954 et 1959 étant
totalement épuisés, c?est naturellement par le tome 4
de la série, « Tif et Tondu contre la main blanche »,
que Thierry Martens décide de ressusciter les titres
anciens. C?est en effet dans cet album qu?apparaît
Monsieur Choc , ce personnage emblématique de la série,
au moins jusqu?en 1967 avec « Le grand Combat »,
album paru en 1968.
Pour beaucoup de lecteurs, ce récit initialement publié en
1955 est une découverte totale.

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Fournier, Spirou n° 1925 daté
du 6 mars 1975.

Les espions passent à l?offensive pour s?approprier
une des soucoupes volantes des ksoriens. En fait
de soucoupe, ces engins ressemblent plutôt à des
cloches, même si l?on n?est pas en période pascale?

Malheureusement un des ksorien sera mis en danger
lors de cette intrusion : notre air est nocif à ces êtres,
qui respirent en fait un mélange gazeux spécial qui se
propage dans leur combinaison par voie pectorale.
Le moindre trou dans leur combinaison et c?est un afflux
d?air terrestre qui remplace leur gaz vital. Il faut donc à
la fois sauver le ksorien et empêcher l?enlèvement de
l?engin volant?

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Sirius, Spirou n° 1926 daté du 13 mars 1975.

Alors que l?Epervier bleu et Larsen décident de mouiller l?ancre dans un lagon apparemment tranquille, les deux aventuriers sont pris pour cible. Un coup de feu retentit, brisant la bouteille que Larsen tenait en main, et coupant net la drisse d?artimon de l?Orion? Que leur bateau soit malvenu ou pas, il faudra bien s?arrêter là pour réparer?
Le propriétaire de l?île vient accueillir les 2 amis, il s?appelle Julius Clayford et, selon lui, personne de sa maisonnée n?a tiré sur l?Orion.
Outre ce bon Julius, Eric (l?Epervier bleu) et Larsen croiseront Darling, sa femme, ainsi que 4 personnages plutôt étranges, qui ne parlent jamais, restent toujours groupés et assistent aux évènements de façon totalement passive, comme des pantins. Ces « frères chapeau » tels que les baptiseront Eric et Larsen rejoindront le groupe à la table ou Julius les a invités? encore plus étonnant, non seulement ils ne disent pas un mot, mais ils ne mangent ni ne boivent non plus.

C?est dans cette atmosphère originale que Sirius nous entraîne pour un récit tout autant original, truffé d?humour à froid. L?histoire se terminera 9 semaines plus tard de façon totalement inattendue et dans un bourdonnement apocalyptique?« Ce bon Julius », tel est le titre de cette aventure, est un récit en 22 planches, qui sera intégré en 1977 à l?album « Le cimetière de l?infini » lorsque les éditions « Le coffre à BD » éditeront l?intégrale des aventures de l?Epervier bleu.
Une des meilleures BD de Sirius.

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©Dupuis

[/td][td=]Hommage à Gos, Spirou n° 1927 daté du
20 mars 1975.

Suite à l?appel de détresse lancé involontairement vers le
continent des deux lunes, d?où vient le Scrameustache,
Khéna est conduit sur ce lieu, où il découvrira les mystères
de ses origines.
On apprendra que les parents de Khéna, originaires du
continent des deux lunes, l'avaient emme-né avec eux au
cours d'un voyage d'étude des premières civilisations sur
Terre. Leur engin spatial s'étant détraqué, ils avaient dû
abandonner Khéna au Pérou avant une ultime tentative de
réintré-gration vers leur planète d?origine. Mais cette
tentative s'avéra désastreuse, et les secours ne
retrouvèrent ni Khéna, ni ses parents, et pour cause,
l'Oncle Georges l'avait ramené en Europe.
Après de nombreux périples pendant lesquels le lecteur
fera connaissance des ramouchas, animaux locaux
ressemblant à ce que pourrait être le croisement
improbable d?ours et de singes, Khéna, à présent instruit
de ses origines, devra décider de son avenir? sur le
continent des deux lunes, ou bien sur Terre?
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©Dupuis

Hommage à Will, Spirou n° 1929 daté du 3 avril 1975.

Isabelle est de retour? mais pas n?importe quel retour. En effet, une surprise attend le lecteur au générique de cette nouvelle aventure : quatre noms pour cette seule jeune fille, et non des moindres : Will, Franquin, Macherot et Delporte. Et avec ce fabuleux casting, toute une galerie de nouveaux personnages : L?Oncle Hermès, un faune en costume queue de pie, magicien prisonnier du feu depuis l?hiver 1898, l?horrible Calendula, précisément responsable du sort jeté à Hermès, puis viendrait le jolie Calendula, sublime jeune femme aux cheveux verts? Seule Tante Ursule, toujours charmante et incrédule est là comme unique lien avec les aventures précédentes d?Isabelle.

Car ce n?est pas seulement de nouveaux personnages qui apparaissent pour relancer la série, mais le trait de Will également qui est modifié : à l?environnement de petits personnages ronds et ac-cortes, le dessinateur passe à des créatures étranges : des la première page, les branches des arbres ont des griffes qu?ils tendent vers la voiture de Tante Ursule, la rivière paisible est habitée par une sorte de pieuvre inquiétante, des petits monstres volants virevoltent ça et là? le balai est vivant? un petit dragon crache sa flamme sur la rampe de l?escalier. Nul doute qu?Isabelle change de registre, et c?est en effet une série d?aventures vraiment hors normes et très imaginatives que ce changement annonce.
Hélas, comme trop souvent lorsque des séries d?apparence enfantine, s?adressent à un public en réalité plus adolescent et adulte, le succès en librairie ne sera qu?en demi-teinte, et c?est bien dommage, car il s?agit là probablement de la série majeure de Will : probablement aiguillonné par l?imagination débridée de Fanquin et Delporte, le dessinateur s?amuse visiblement, et son plaisir est communicatif.

Isabelle aura malgré tout 12 albums, dont 10 avec Hermès, Calendula et tout ce petit monde. Les maléfices de l?Once Hermès paraîtra en 1978.

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Piroton et Tillieux, Spirou n° 1931 daté
du 17 avril 1975.

Des bombes artisanales, toujours du même modèle,
explosent dans des lieux publics sans qu?on sache
vraiment quel est le fou qui joue à mettre en danger
des vies humaines?
Dans le même temps, une femme se fait accoster
dans la rue par un homme alors qu?elle s?apprête à
rentrer chez elle. Il veut juste lui parler, mais
prenant peur elle dit à la police que l?homme a voulu
l?attaquer.

Cette fausse déclaration sera le début d?une relation
assez étonnante entre cette femme qui, regrettant
son attitude, va se rapprocher de l?homme dont elle
a eu peur : un homme au visage défiguré?

Tillieux poursuit ses scénarios mélodramatiques. On
est un peu déçu cette fois par la tournure un peu
fleur bleue que prend cette histoire, car on l?aura
deviné il existe une relation entre cet homme et les
bombes artisanales.

Ce n?est pas le meilleur des scénario de cette série
au demeurant excellente, ce sera du reste le
dernier à flirter avec ce thème des exclus de la
société, qui pourrait tourner vite à la guimauve.

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