Gaston Lagaffe a écrit :Même dans les derniers Goscinny, tu trouve parfois Lucky Luke pris au dépourvu ou s'énerver beaucoup (Le Cavalier Blanc, La Guérison des Dalton...). Dans Les Rivaux il va même jusqu'à vouloir quitter la ville sans avoir régler le problème et reviens uniquement parce que les deux clans lui ont fait personnellement mal.
On voit souvent cela chez Goscinny, le héros qui s'isole de la folie du monde, le village d'Astérix, car ils sont fous ces romains, Spaghetti, le village d'Oum-Pah-Pah, Modeste et ses voisins, quand ce n'est pas le héros lui-même qui est fou et dangereux (Iznogoud). Goscinny a appliqué cetre misanthropie au LL de Morris.
flyingspip a écrit :Merci pour vos points de vue qui viennent nuancer le mien; j'ai toujours ressenti Lucky Luke comme étant un grand misanthrope et je trouvais cela dommage de ne pas le faire plus sortir de ses gonds (les gens peuvent etre parfois si agaçant)
Quoi que série parodique, LL est un héros classique, qui doit savoir se controler.
flyingspip a écrit :le rendre parfois un peu moins rapide aussi (parce que sa virtuosité ,sa vélocité ainsi que sa précision au tir le rendent quasi imbattable en combat singulier ou en petits groupes..
Cela, ce n'est pas possible, c'est l'identité du personnage, l'homme qui tire plus vite que son ombre. Cela le rend en effet imbattable, c'est une sorte de super pouvoir, mais la différence d'autres super héros, il n'a pas de point faible, genre kryptonite, rhume, ou talon, ce qui évite des facilités scénaristiques, et rend les histoires plus complexes, plus adultes.