Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : sam. 5 févr. 2022 22:05
Le numéro 4373 du 02/02/2022
Cette semaine, dans le Journal Spirou : numéro spécial voyage dans le temps !
Tout d'abord, une remarque:ce numéro est présenté comme un spécial voyage dans le temps. Or, depuis toujours, les numéros spéciaux de Spirou étaient spéciaux par le nombre de pages, double des habituels, ce qui n'est pas le cas de celui-ci, ni d'autres parus depuis quelque temps, comme le spécial marsupilami de la semaine précédente, qui contenait également nombre d'hisoires courtes et de gags sur le thème de la semaine. Les appeler numéros à thème serait plus exact, néanmoins, ce serait sans doute ressenti comme trop sérieux comme appelation, alors, va pour numéro spécial, le magazine de Spirou évoluant avec son époque.
Ce spécial est réalisé à l'occasion du retour de la série Frnck, ce qui fait, avec JKJ Bloche, deux séries à suivre pour ce numéro, ce qui peut sembler peu, puisqu'on était habitué depuis quelques années à 3 ou 4 séries à suivre par numéro (ce qui était déjà bien moins que depuis les débuts jusqu'aux années 80), néanmoins, depuis un mois, il n'y en avait plus qu'une. J'espère que ce n'est qu'un passage à vide, et pas une tendance vers une mickeyisation ou une pifgadgetisation de Spirou, avec une quasi disparition des séries à suivre et une prédominance des séries gags en une page ou en strips.
Plusieurs histoires courtes ont été spécialement réalisées sur ce thème, soit de personnages connus, comme Les cavaliers de l'apocadispe, Mort et déterré, La méthode Raowl, soit des histoires existant uniquement pour cette occasion, une de Sti et Collin et une inattendue de Seccotine en Palombie, et enfin tous les gags des séries habituelles tournent aussi sur ce thème ( Elliot au collège, Willy Woob, les dessins et strips de La pause cartoon (dont Kermesse existentielle et Tash et Trash, et les inusables Lécroart et Berth), Léon et Léna, Capitaine Anchois, le bulletin d'abonnement des incontournables Thiriet et Cromheecke, et Dad), ce qui montre un impressionnant effort de préparation, de coordination et d'imagination de la part des auteurs et rédacteurs de Spirou.
Enfin, le rédactionnel est réduit depuis des années à la portion congrue et concerne, surtout depuis la période Niffle, le journal lui-même, mais, bien fait, c'est un prétexte pour ouvrir vers d'autres horizons. Ainsi, on visite la bibliothèque de Mathieu Sapin, qui lit aussi des auteurs très différents du monde du magazine, et la rubrique Spirou et moi fait découvrir à ceux qui ne le connaissaient pas Fabrizio Dori, qui publie chez de petits éditeurs.
Je parlerai à d'autres occasion des séries que l'on voit dans ce numéro et que l'on retrouve souvent, je me contenterai de signaler que j'ai été agréablement surpris par Capitaine Anchois, l'univers de Floris est décidement riche et intriguant, et son clin d' œil à Astérix est aussi bienvenu qu'inattendu.
Par contre, je ne vois pas l'intérêt de Palombie 1956 de Meynet, tant au niveau du dessin , pas mauvais mais sans personnalité, que de l'histoire, qui n'est ni comique, ni d'aventure, ni informative, au contraire, on voit que le marsupilami aide une Seccotine sexy mais un peu benête, sans que l'on sache pourquoi, et qui aurait mieux eu sa place dans le numéro de la semaine précédente, sur le marsupilami.
Cette semaine, dans le Journal Spirou : numéro spécial voyage dans le temps !
Tout d'abord, une remarque:ce numéro est présenté comme un spécial voyage dans le temps. Or, depuis toujours, les numéros spéciaux de Spirou étaient spéciaux par le nombre de pages, double des habituels, ce qui n'est pas le cas de celui-ci, ni d'autres parus depuis quelque temps, comme le spécial marsupilami de la semaine précédente, qui contenait également nombre d'hisoires courtes et de gags sur le thème de la semaine. Les appeler numéros à thème serait plus exact, néanmoins, ce serait sans doute ressenti comme trop sérieux comme appelation, alors, va pour numéro spécial, le magazine de Spirou évoluant avec son époque.
Ce spécial est réalisé à l'occasion du retour de la série Frnck, ce qui fait, avec JKJ Bloche, deux séries à suivre pour ce numéro, ce qui peut sembler peu, puisqu'on était habitué depuis quelques années à 3 ou 4 séries à suivre par numéro (ce qui était déjà bien moins que depuis les débuts jusqu'aux années 80), néanmoins, depuis un mois, il n'y en avait plus qu'une. J'espère que ce n'est qu'un passage à vide, et pas une tendance vers une mickeyisation ou une pifgadgetisation de Spirou, avec une quasi disparition des séries à suivre et une prédominance des séries gags en une page ou en strips.
Plusieurs histoires courtes ont été spécialement réalisées sur ce thème, soit de personnages connus, comme Les cavaliers de l'apocadispe, Mort et déterré, La méthode Raowl, soit des histoires existant uniquement pour cette occasion, une de Sti et Collin et une inattendue de Seccotine en Palombie, et enfin tous les gags des séries habituelles tournent aussi sur ce thème ( Elliot au collège, Willy Woob, les dessins et strips de La pause cartoon (dont Kermesse existentielle et Tash et Trash, et les inusables Lécroart et Berth), Léon et Léna, Capitaine Anchois, le bulletin d'abonnement des incontournables Thiriet et Cromheecke, et Dad), ce qui montre un impressionnant effort de préparation, de coordination et d'imagination de la part des auteurs et rédacteurs de Spirou.
Enfin, le rédactionnel est réduit depuis des années à la portion congrue et concerne, surtout depuis la période Niffle, le journal lui-même, mais, bien fait, c'est un prétexte pour ouvrir vers d'autres horizons. Ainsi, on visite la bibliothèque de Mathieu Sapin, qui lit aussi des auteurs très différents du monde du magazine, et la rubrique Spirou et moi fait découvrir à ceux qui ne le connaissaient pas Fabrizio Dori, qui publie chez de petits éditeurs.
Je parlerai à d'autres occasion des séries que l'on voit dans ce numéro et que l'on retrouve souvent, je me contenterai de signaler que j'ai été agréablement surpris par Capitaine Anchois, l'univers de Floris est décidement riche et intriguant, et son clin d' œil à Astérix est aussi bienvenu qu'inattendu.
Par contre, je ne vois pas l'intérêt de Palombie 1956 de Meynet, tant au niveau du dessin , pas mauvais mais sans personnalité, que de l'histoire, qui n'est ni comique, ni d'aventure, ni informative, au contraire, on voit que le marsupilami aide une Seccotine sexy mais un peu benête, sans que l'on sache pourquoi, et qui aurait mieux eu sa place dans le numéro de la semaine précédente, sur le marsupilami.