Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

[Napo972]

Numéro 4441 du 24/05/2023

Amusante couverture du joyeux déménageur de Midam montant un insecte géant (j'aime les dessins d'animaux fantastiques et démesurés).

En effet,c'est souvent que Midam nous honore,lorsqu'il fait la couverture , d'un gag en plus de ceux à l'intérieur du journal.

Fin de L'inspiration, deuxième histoire des Cœurs de ferraille, avec Munuera et Sedyas toujours inspirés (haha) par cet univers steampunk, j'apprécie en particulier l'utilisation des trames, réminiscence des vieux comics, qui aident à s'y immerger, et toujours aussi peu le nouveau message toujours aussi lourdement répété des scénaristes .

J'aime vraiment ce récit.
N'ayant pas acheté les 2 albums,j'ai relu d'un trait les 2 histoires en recherchant les journaux concernés (je le fais à chaque fois depuis des années à la fin de la prépublication).

Ce qui me plaît,c'est qu'on change de personnages, ce n'est pas la suite du précédent album.
Et pour cet univers,le dessin de Munuera est dans son élément, notamment les robots,malgré tout expressifs dans leurs attitudes,et c'est très fort.

Une longue histoire pour Soda tout de même, puisque nous en sommes déjà à la 47ème page.

L'éditeur mise de nouveau sur cette série, celle-ci changeant de format (comme ils l'avaient fait pour Largo Winch et Théodore Poussin).
Tous les titres sont donc réédités,avec de beaux et grands présentoirs dans les magasins spécialisés.

Bon, il était aussi annoncé un hommage tous les quinze jours, mais, les impondérables...

Je te trouve bienveillant avec la rédaction sur ce coup là...

J'attends ton analyse du numéro 4442 (je suis discipliné !) pour commenter deux faits de la rédaction qui m'ont alerté.
Un qui m'a bien fait rire.(rire moqueur).
Un qui m'a vraiment plu.
Peut être les devineras tu...?

Le militantisme à géométrie variable de Pénélope Bagieu ne me dérange pas trop, et certains de ses bouquins ont de l'intérêt autre que contextuel, mais de là à lui donner le Grand Prix...

Le Grand Prix d'Angoulême a toujours été important pour moi,fréquentant le festival d'Angoulême depuis donc janvier 1980.

Pendant des années le Grand Prix était annoncé au balcon de l'hôtel de ville pendant le festival, et nous étions nombreux pour ce rdv.
J'aimais cette tradition, ce cérémonial.
S'ensuivaient toujours des échanges de bonne et mauvaise foi sur la légitimité de l'élu.
(À une époque c'était les anciens lauréats qui votaient, et ainsi votaient souvent pour les copains.
Et on a su qu'ils avaient "blacklisté "Hermann...)

Maintenant on connaît le Grand Prix avant que le festival démarre.
Grand Prix même pas décidé à Angoulême.

Bon.

Quand à ton commentaire sur la Bagieu, je plussois.

Des Grands Prix m'ont ainsi interloqué (je les nomme pas la liste est longue... ).
Et certains de mes potes et moi même nous demandions ,au vu de certains lauréats, pourquoi Rosinski,Greg, Vance ou même Hislaire/Yslaire n'auraient pas droit à cette reconnaissance .
On l'espérait depuis des années pour Hermann, qui a été enfin honoré.

Pour finir,je rajouterai à ton analyse toujours aussi complète:

Que j'aime toujours autant l'édito de la page 3.

Que j'ai du mal avec "Otaku",graphisme et scénario .

Et enfin que la pub sur un album Dargaud (du mal à l'accepter ,toujours...,mais bon,dans ce même numéro, ils font quand même la pub d'un titre Dupuis) ne donne pas envie,vu l'extrait montré .
L'auteur devrait prendre conseil auprès du professeur Marko,et sa "leçon de Bd" .

[richard]

Spirou 4444
La saga Imbattable-Dad continue. J'ignore comment ils vont se partager les droits mais c'est une agréable collaboration qui me fait plaisir, et aux auteurs j'imagine.
2 belles réussites des Dupuis d'aujourd'hui.

[Napo972]

Numéro 4441 du 24/05/2023


J'attends ton analyse du numéro 4442 (je suis discipliné !) pour commenter deux faits de la rédaction qui m'ont alerté.
Un qui m'a bien fait rire.(rire moqueur).
Un qui m'a vraiment plu.
Peut être les devineras tu...?

Je n'ai pas eu le plaisir de lire l'analyse du numéro 4442 par Heijingling...

Lors de mes commentaires sur son analyse du 4441,je l'alertais sur 2 faits de la rédaction sur le numéro 4442.

Le premier fait qui m'a bien fait rire,c'est page 50 la rubrique "la semaine prochaine "(avec toujours un petit dessin sympa signé il me semble Bercovici).

L'info nous précise que le mini-recit sera "pour tous".
Je me suis dit:enfin!!

Ils y ont mis plusieurs années (sic),mais ils se sont enfin aperçu que le mini-recit (1 à 2 par an) était bien présent dans le journal vendu en kiosque,contrairement à ce que le journal annonce depuis des années...

Regardez ainsi les numéros avec mini-recit précédents :

Numéro 4408,page 50 ,toujours :
Le mini recit de Marc & Pep est annoncé "et pour les abonnés ".
(et sur la couverture du 4409,à côté du bandeau titre,il est en plus précisé "+ mini-recit Marc & Pep Murder Party").

Numéro 4422,page 50,le mini-recit "Spouri chez les survets" est annoncé "et pour les abonnés ".
Je vous fait grâce des exemples des années précédentes...

Comment personne n'a pu s'apercevoir de cette bévue répétée sur des années?
Quand je dis que ce journal est aux mains d'amateurs de la com...

Étant non abonné depuis toujours (j'ai toujours adoré aller chercher mon journal dans un kiosque),je suis très attentif lorsque le supplément du journal est pour tous (il y en a si peu depuis quelques années, mais par contre un chaque semaine pour les abonnés... ).

Quand je pense que j'ai des cartons remplis de suppléments magnifiques que l'on trouvait dans le journal les année 60 à 90.
Il a été fait depuis le choix de dépenser plus pour ceux qui paient moins.

Le 2ème fait,qui lui m'a plu, c'est l'enchaînement du dernier chapitre de la pré publication du Soda (page 40 à 46),et la pub de la sortie en album (page 47)!

Et en plus timing respecté :
Fin prépublication le 31 mai, sortie de l'album le 9 juin!
Chapeau bas!
L'exploit,rare,mérite d'être relevé.

Et ,comme déjà précisé, nouveau format pour la série, mise en valeur chez les libraires avec la ressortie de tous les albums,sur ce format, avec beaux présentoirs.

Sinon,hommage sympa aux 20 ans d'Imbattable (beaucoup aimé "les coulisses d'Imbattable").

La fin des Schtroumpfs de Tebo,avec une fin ouverte pour une suite par le même auteur.

Aimé également l'édito, qui se prolonge dans quelques pages du journal et qui se termine page 51..

Et "Spirou et moi" est toujours aussi intéressant. (Ici Bob,dessinateur de "l'école des petits monstres ",amoureux des Schtroumpfs).

J'espère retrouver l'analyse d'Heijingling pour le numéro 4443.

[richard]

2 remarques
Le mini récit est pour tous, c'est la couverture cartonnée qui est offerte aux abonnés.
Si Dupuis chouchoute ses abonnés, c'est parce que ils financent sa trésorerie et coûtent moins cher en diffusion.

[Napo972]

2 remarques
Le mini récit est pour tous, c'est la couverture cartonnée qui est offerte aux abonnés.
Si Dupuis chouchoute ses abonnés, c'est parce que ils financent sa trésorerie et coûtent moins cher en diffusion.

Ben non.
J'ai bien eu,comme à chaque fois,la couverture cartonnée au centre du journal.

Verifies dans un kiosque ou un tabac presse, le numéro étant en vente jusqu'à mardi prochain.

Tu as raison sur le coût de diffusion , argument pour l'éditeur pour inciter le lectorat à l'abonnement.

Mais n'oublions pas,pour réduire ainsi le bénéfice réalisé, qu'en contre partie,l'abonnement inclus:
Des coûts d'envoi postal
Des coûts de fabrication des suppléments
Un prix du journal moindre pour l'abonné.

On donne ainsi bien plus à celui qui paie moins.


Enfin le journal est passé à 3 euros 20 il y a 1 mois (50 centimes d'augmentation soit 22%! ( ),toujours sans aucune info ou explication du journal ou du site).

Nous sommes 10 000 à peu près à acheter le journal en kiosque ou tabac presse.
Celà donne une somme annuelle de ventes de 1 568 000 euros...
C'est pas rien,et ce lectorat mérite un respect minimum inexistant ce jour ( prix du journal, 3 cadeaux par an,au lieu de 49 pour les abonnés).

Au fait,Richard tu sembles abonné.
L'augmentation a telle eu un impact sur le prix de l'abonnement ?

[richard]

Je le saurai en septembre quand je renouvellerai l'abonnement de ma fille

[heijingling]

Numéro 4443 du 07/06/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2455

Trois histoires courtes, ce qui est devenu exceptionnel en dehors des numéros spéciaux ou à thème, et ne serait pas pour me déplaire si il n'y en avait en fait qu'une, si l'on exclue le mini récit et surtout Cinq Avril (hommage à Vigny ou Dumas, peut-on espérer), une publi-bédé (l'album est sorti chez Dupuis 5 jours avant ce numéro, sans publication dans le magazine) scénarisée par Fred Duval et l'auteur à succès Michel Bussi (ou un homonyme, mais vu que le premier a réalisé l'adaptation en BD d'un de ses bouquins, la coïncidence serait forte) et dessinée par Noë Monin, qui a eu l'honneur de la rubrique Spirou et moi du numéro 4428, une pré-pub donc, mais on ne pouvait le savoir alors.
L'histoire courte est un nouveau chapitre des Petits métiers méconnus, de Vincent Zabus, avec cette fois Amelia Navarro au dessin, dont les corps sont trop stéréotypés pour bien exprimer cette histoire d'un personnage qui se laisse physiquement aller.
Le mini-récit est, sauf erreur, la première histoire longue de Tash et Trash, qui depuis 2008 paraissent en strip dans Spirou, et Dino s'en sort à merveille, avec des coloris d'ambiances de décors parfaitement adaptés au format, et des rebondissements et un ton construisant une histoire sur la morale sans mièvrerie, se rapprochant de ce que fait Trondheim.

Deuxième épisode du Roi louve, sur lequel je m'exprimerai après relecture du premier, qui m'est un peu sorti de l'esprit, car les scénaristes s'y sont mis à deux, Lapière et Alibert, pour concocter une histoire à message et pleine d'éléments divers. Adriàn, le dessinateur est, avec Amelia Navarro, le deuxième espagnol représenté dans ce numéro, et marquent, avec Munuera, Sergio Sedyas, Kenny Ruiz, le grand retour de cette nationalité dans Spirou depuis quelques années après Larraz, Bernet, Blasco, Cusso dans les années 60-70.

Le 2ème fait,qui lui m'a plu, c'est l'enchaînement du dernier chapitre de la pré publication du Soda (page 40 à 46),et la pub de la sortie en album (page 47)!
Et en plus timing respecté :
Fin prépublication le 31 mai, sortie de l'album le 9 juin!
Chapeau bas!
L'exploit,rare,mérite d'être relevé.

Si c'est un exploit, cela se renouvelle rarement, et en effet cette semaine est annoncée la parution du quatrième tome des Sœurs Grémillet en vis-à-vis de l'histoire encore en cours, ce qui, sans parler du fait que ce n'est plus donc une publication en avant première, donne à cette histoire que par ailleurs j'apprécie un goût, encore une fois, de publi-bédé...

Dans les gags et strips, je réalise que des détails qui me genaient dans Brad Rock the gold digger, comme cette semaine la présence d'un manguier, viennent du fait que la série ne se déroule pas au far west, comme je l'avais supposé par réflexe en l'associant à la ruée vers l'or déjà illustrée par Chaplin, mais bien en Océanie, comme je l'apprends par son auteur Jilème qui nous accueille cette semaine dans son atelier. Le dessin et les gags sont sous forte influence, mais cette série est sympathique grâce à son décalage. Léon et Léna de Damien Cerq, Clémence et Mistablatte est toujours aussi elliptique, jusqu'à l'abscons cette semaine (qui est ce singe qui parle soudainement sorti de nulle part?.) Nouveau gag du Coach, avec lequel Bercovici, Bernstein et Robin Le Gall ont créé un anti Gaston Lagaffe dans ce stakhanoviste si imbu de lui-même et sûr de lui qu'il arrive à plier à ses plus absurdes idées l'ensemble des auteurs et employés de Spirou, cette semaine les maquettistes qui produisent un Spirou géant aux marges immenses. Le gag de Dad, par Nob et, encore une fois, Jousselin, montre fort à propos l'importance de la mise en page d'un journal. Égaré dans la dernière page du journal,Imbattable n'est pas près de pouvoir retrouver son monde. La leçon de BD est une belle rubrique qui me permet de donner des leçons aux donneurs de leçons Laurel montre ainsi, cette semaine, l'un des dangers de l'enseignement, le formatage, en précisant que l'on peut "appuyer le sentiment des personnages en cherchant la couleur qui correspond à leurs émotions", en donnant une signification univoque aux couleurs (le rouge=la colère habituellement). On peut comprendre la déprime de Michel Pastoureau https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023 ... astoureau/ Journal grand public ne signifie pas nécessairement poncif, ce n'est pas Morris qui me contredira.

Au fait,Richard tu sembles abonné. L'augmentation a telle eu un impact sur le prix de l'abonnement ?

Alors je suis abonné, avec réglement par prélévement mensuel, et celui-ci n'a pas bougé jusqu'à présent. Par contre, je ne sais pas si c'est lié à l'augmentation, mais je n'ai pas reçu le 4442, j'ai reçu le 4443 avec une semaine de retard, et toujours pas le 4444. Ou bien ils font ça pour me préparer psychologiquement au retour de Gaston au service courrier...

[Napo972]

Heijingling, tu n'as donc pas reçu le numéro 4442,je comprends ainsi l'absence de ton analyse le concernant...

Numéro 4443 du 07/06/2023

...et surtout Cinq Avril (hommage à Vigny ou Dumas, peut-on espérer), une publi-bédé (l'album est sorti chez Dupuis 5 jours avant ce numéro, sans publication dans le magazine) scénarisée par Fred Duval et l'auteur à succès Michel Bussi (ou un homonyme, mais vu que le premier a réalisé l'adaptation en BD d'un de ses bouquins, la coïncidence serait forte) et dessinée par Noë Monin, qui a eu l'honneur de la rubrique Spirou et moi du numéro 4428, une pré-pub donc, mais on ne pouvait le savoir alors.

Bon.
Le ridicule ne tue pas...
Ils font de plus en plus fort.!

Ils nous donnent un extrait d'une histoire déjà parue en album.
Et la fin de l'extrait termine par une invitation à acheter l'album si on veut connaître la suite...

Je vais finir par " lâcher la purée " comme on dit chez nous et à devenir blessant.

L'histoire courte est un nouveau chapitre des Petits métiers méconnus, de Vincent Zabus, avec cette fois Amelia Navarro au dessin, dont les corps sont trop stéréotypés pour bien exprimer cette histoire d'un personnage qui se laisse physiquement aller.

D'accord avec toi,le graphisme trop simpliste et non expressif dessert le message que veut faire passer le scénario.

Le mini-récit est, sauf erreur, la première histoire longue de Tash et Trash, qui depuis 2008 paraissent en strip dans Spirou, et Dino s'en sort à merveille,

Bon, la vérité, c'est que j'ai pas trop aimé l'histoire et des couleurs trop sombres sur les décors.

Mais je suis tellement heureux quand,une à deux fois par an, on a un mini recit.
Celui-ci rejoint à chaque fois ma collection quasi complète (ma "version de fabrication "préférée étant celle des minits recits "en accordéon ").

cette semaine est annoncée la parution du quatrième tome des Sœurs Grémillet en vis-à-vis de l'histoire encore en cours, ce qui, sans parler du fait que ce n'est plus donc une publication en avant première, donne à cette histoire que par ailleurs j'apprécie un goût, encore une fois, de publi-bédé...

En effet,ils persistent et signent ...
L'album sort alors qu'il reste 1 mois de prépublication programmée!

Nouveau gag du Coach, avec lequel Bercovici, Bernstein et Robin Le Gall ont créé un anti Gaston Lagaffe dans ce stakhanoviste si imbu de lui-même et sûr de lui qu'il arrive à plier à ses plus absurdes idées l'ensemble des auteurs et employés de Spirou,

Toujours du mal avec le "Coach ".
Série qui ne s'adresse pas au même lectorat des autres séries gags du journal.
Et puis à chaque fois,on a droit au même "gaufrier "...

D'autre part :

-Le running gag du caissier de cinéma dans Kid Paddle me fait éclater de rire à chaque fois,bien que ce soit un gag issu d'un album paru il y a plusieurs mois.

-Bonne nouvelle, me concernant,avec l'annonce("en direct du futur ") de la suite de "La Bête "(200 planches qd même !,Frank Pe a accéléré son rythme de production...).

Mais pas de prépublication dans le journal, si ce n'est en supplément pour les abonnés...

-Vivement le 4444 pour voir ce qui a bien pu énerver notre Richard, qui l'a déjà reçu et s'est donc déjà exprimé sur ce numéro et sa couverture.

[heijingling]

Retour sur le 4443

Le mini-récit est, sauf erreur, la première histoire longue de Tash et Trash, qui depuis 2008 paraissent en strip dans Spirou, et Dino s'en sort à merveille,

Bon, la vérité, c'est que j'ai pas trop aimé l'histoire et des couleurs trop sombres sur les décors.

J’ai bien aimé, au contraire, les décors nocturnes sombres s’opposant à la luminosité des personnages et la narration réduite à l’ossature, en parodie des histoires simplistes et manichéennes.

Mais je suis tellement heureux quand, une à deux fois par an, on a un mini recit.
Celui-ci rejoint à chaque fois ma collection quasi complète (ma "version de fabrication "préférée étant celle des minits recits "en accordéon “).

Les mini-récits, n’est-ce pas comme les autos et robots miniatures et les bouteilles de vin, une fois montés, ils perdent leur valeur financière?

Nouveau gag du Coach, avec lequel Bercovici, Bernstein et Robin Le Gall ont créé un anti Gaston Lagaffe dans ce stakhanoviste si imbu de lui-même et sûr de lui qu'il arrive à plier à ses plus absurdes idées l'ensemble des auteurs et employés de Spirou,

Toujours du mal avec le "Coach ".
Série qui ne s'adresse pas au même lectorat des autres séries gags du journal.
Et puis à chaque fois,on a droit au même "gaufrier “…

Je me dis qu’on peut interpréter le gaufrier comme faisant écho à la pensée normative du coach. Par contre, il est vrai que, de toutes les séries sur la rédaction, c’est celle qui est la plus entre-soi, avec bien plus de références échappant aux lecteurs et nuisant à la compréhension que dans L’édito ou L’atelier Mastodonte.

-Bonne nouvelle, me concernant,avec l'annonce("en direct du futur ") de la suite de "La Bête "(200 planches qd même !,Frank Pe a accéléré son rythme de production...).
Mais pas de prépublication dans le journal, si ce n'est en supplément pour les abonnés...

Une série (à suivre) sur plus de 200 pages prendrait trop de place dans le journal si elle n’était pas publiée en supplément.

Bon, il était aussi annoncé un hommage tous les quinze jours, mais, les impondérables...

Je te trouve bienveillant avec la rédaction sur ce coup là...

Il est vrai qu’ils auraient pu présenter cela sous forme de gag sur des retards de dessinateurs…

[heijingling]

Numéro 4444 du 14/06/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2455

La couverture nous montre Mademoiselle Chiffre (par Justine Cunha d'après Janry en tout petit dans le sommaire) mais dans le journal rien, nada, nitchevo, pas une ligne, pas un crobard de Janry. Ce n'est pas la première fois que je souligne ce qui n'est pas une escroquerie mais bien un manque de respect.

Remarque qui en appelle trois de ma part.
Tout d’abord, dans la rubrique La semaine prochaine du 4443 un type du marketing de chez Dupuis avait bien annoncé que les chiffres de vente du magazine varient selon la présence ou non de mademoiselle Chiffre, c’est donc cyniquement (ou vénalement, ou humoristiquement, à vous de voir) que ce numéro affiche cette jolie jeune femme en couverture (faisant ainsi écho à un numéro de Pilote qui y avait mis Hitler pour les mêmes raisons, couverture ayant parait-il provoqué une discussion houleuse entre Goscinny et Gotlib).
Ensuite, il est indiqué en couverture que ce numéro 4444, dont le nombre est inscrit au tableau par mademoiselle Chiffre, dont la présence est donc à prendre au sens propre, et non en tant que personnage du Petit Spirou de Janry, est "un numéro qui compte", et donc un numéro spécial chiffre (d’où la présence de…)
Enfin, depuis toujours (au moins depuis le rachat de Spirou à Rob-Vel en 1942), mais plus encore depuis quelques années, les personnages du magazine Spirou, à l’instar de ceux de DC et autre Marvel, sont repris à l’envie par d’autres auteurs que leurs créateurs, et la présence de mademoiselle Chiffre en couverture ne présage ainsi en rien du fait qu’elle apparaisse ou non, dessinée par Janry, au sommaire (Gaston Lagaffe y est bien apparu l’an dernier, contre le désir de Franquin...)

Pour corroborer cela, par une extraordinaire coïncidence telle qu’on n’en voit que dans les bandes dessinées, l’histoire courte de Hamo ( sa première comme auteur complet dans Spirou, après quelques-unes avec Zidrou et surtout Vehlmann) s’intitule justement l’Agence Casting BD, et raconte l’histoire d’une agence ayant un catalogue de comédiens/acteurs pouvant incarner des personnages de BD, à disposition de collections, séries, one-shot…
Rien que de bien habituel donc dans le monde des commerciaux. Toutefois,

dans le journal rien, nada, nitchevo.

les langues utilisées montrent bien vers quel bord politique tu penches, camarade, et je comprends que tu sois interloqué par ces pratiques.


Ce qui me désoriente par contre est que, comme dans tout numéro à thème, on a droit à plusieurs histoires courtes (j’aime les numéros à thème pour cela), mais des quatre histoires courtes de ce numéro, une seule est consacrée au thème…De plus, outre celle d’Hamon, Le marchand de nuages, de Virapheuille (auteur surtout jeunesse, aux très jolis coloris pastels) encore sur scénario de Joris Chamblain, comme dans la première apparition de Virapheuille dans le 4388, auraient bien pu être une histoire des Petits métiers méconnus, de Zabus. Quant à Des dadas et des bleus, du dessinateur Calou-calou et du scénariste Swann Meralli, bien que ce ne soit pas signalé, elle participe évidemment à l’année des héros.
Bref, une seule histoire courte porte sur le thème des nombres, Carrément, d’Olivier Bocquet, Pierre Waltch et Novy, frénétique et exaltée variation sur le chiffre 4. Sinon, en sus évidemment des jeux et du bulletin d’abonnement, seuls Willy Woob, la Pause cartoon, et éventuellement Kid Paddle, de Midam et Clarke (le gag, déjà lu, n’est-il pas une reprise d’une Histoire à lunettes, des mêmes?) , et la circonstanciée numérotation des pages (on a droit à une page 4x3 bis) participent aussi au thème, et pas même l’Édito des Fabrice, qui piquent une de leurs crises de jalousie, à l’encontre de Jousselin cette fois, qui demande une mise en page particulière pour Imbattable, en vis-à-vis de Dad de Nob, pour enfin sortir son héros du monde parallèle (au sens propre) où il s’était égaré car, comme je le signalais avec prescience la semaine dernière, “le gag de Dad, par Nob et, encore une fois, Jousselin, montre fort à propos l'importance de la mise en page d'un journal. Égaré dans la dernière page du journal, Imbattable n'est pas près de pouvoir retrouver son monde.” 

Par ailleurs, suite du Roi louve (dont je n’ose pas dire, en présence même numérique de Napo972, que l’album est paru depuis le 17 février…), Insekts 2, un amusant supplément de Cerq et Titou (dans l’esprit de l’humour animalier noir de La clairière s’amuse), Les BD de ma vie de Bertschy, qui dit adorer (moi aussi) le “foisonnement foutraque” de Margerin, alors que paradoxalement son Nelson est particulièrement minimaliste, et aurait aimer dessiner les “théâtraux et verbeux “ Blake et Mortimer. Le fait qu’il aime des bd à l’univers, constate-t-il, si différents du sien attise ma bienveillance à son égard. Annonce surprenante du retour dans Spirou de Boule et Bill, absents depuis le départ de Roba en 1989, en dehors d'hommages multiples et d'épisodiques retours en 2005-2006 et 2014-2015 sous le crayon de Verron, dans la version sans surprise, publiée chez Dargaud depuis 2016, de Cazenove (spécialiste de la BD corporatiste, vétéran de la mythique collection Humour job, chez Bamboo) et Bastide.

Enfin, dans Spirou et moi, Stéphane Créty (auteur que je n’ai jamais lu, mais dont j’apprends qu’il a réalisé une série avec Serge Lehman, dont j’apprécie les scénarios) rend un multiple hommage à la célébrissime case de Gaston dans sa grotte de livres, qui doit être la case de BD à laquelle le plus grand nombre d’auteurs vouent un culte.

[Gaston Lagaffe]

Si maintenant le journal publie des histoires plusieurs mois après leur parution en album, je me demande s'il est encore important qu'il soit encore publiée !

[Napo972]

Numéro 4444 du 14/06/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2455
...mademoiselle Chiffre, dont la présence est donc à prendre au sens propre, et non en tant que personnage du Petit Spirou de Janry, est "un numéro qui compte", et donc un numéro spécial chiffre (d’où la présence de…)

D'accord avec ton analyse, mais il est dommage que ce spécial chiffre ne soit pas présenté par l'édito Fabcaro/Erre ...
J'ai aimé la pagination.

...Quant à Des dadas et des bleus, du dessinateur Calou-calou et du scénariste Swann Meralli, bien que ce ne soit pas signalé, elle participe évidemment à l’année des héros.

Même remarque que plus haut.
Cette excellente idée est très mal mise en avant.
Un bandeau titre "l'année des héros "aurait été bienvenu.

Et là, plus d'interview des auteurs comme sur certains des chapitres précédents...

Kid Paddle, de Midam et Clarke (le gag, déjà lu, n’est-il pas une reprise d’une Histoire à lunettes, des mêmes?)

Connais pas l'histoire à laquelle tu fais allusion.
Dispo en album ou publication dans le journal ?

Par ailleurs, suite du Roi louve (dont je n’ose pas dire, en présence même numérique de Napo972, que l’album est paru depuis le 17 février…),

Oses oses mon bon...
Au point où on en est.

Avant ce phénomène concernait que les gags,maintenant les histoires à suivre sont touchées par cet irrespect rédactionnel..

Ils ont battu un record avec le Spirou spécial vacances et Spirou à Berlin, comme déjà remarqué par l'ami Richard...

Les BD de ma vie de Bertschy, qui dit adorer (moi aussi) le “foisonnement foutraque” de Margerin, alors que paradoxalement son Nelson est particulièrement minimaliste, et aurait aimer dessiner les “théâtraux et verbeux “ Blake et Mortimer. Le fait qu’il aime des bd à l’univers, constate-t-il, si différents du sien attise ma bienveillance à son égard.

"Les BD de ma vie " et "Spirou et moi " sont intéressants et même passionnants, quand en effet on découvre leurs coups de cœur qui vont souvent "s'opposer" à leur style narratif ou graphique .

Ici,,à mon grand plaisir, "les Compagnons du crépuscule " et "Captain Biceps " sont cités.

Annonce surprenante du retour dans Spirou de Boule et Bill, absents depuis le départ de Roba en 1989, en dehors d'hommages multiples et d'épisodiques retours en 2005-2006 et 2014-2015 sous le crayon de Verron, dans la version sans surprise, publiée chez Dargaud depuis 2016, de Cazenove (spécialiste de la BD corporatiste, vétéran de la mythique collection Humour job, chez Bamboo) et Bastide.

Bon.
Comment dire...
Chat échaudé craint l'eau froide.

Boule et Bill dans Spirou,quoi de plus normal pour les anciens que nous sommes?

Après voyons le travail sur l'annonce:
Il est précisé "un été avec Boule et Bill "

C'est faux,premier gag dans le numéro 4449,soit 1 mois après le début de l'été.

Des gags inédits sont annoncés.
Wait and see,plus confiance dans ces amateurs.

Enfin,comme souvent, bien rigolé de nouveau avec Dad.

Et comme souvent encore,apprécié la double page des jeux,"l'olympiade de mademoiselle Chiffre"(je parle pas des jeux,mais du graphisme et de la mise en scène).

La solution des jeux est toujours à rechercher sur le net...