C'est quand même très ambitieux de réaliser une trilogie (voire un diptyque) pour la fraîche reprise d'une série. Généralement, on fait ce genre de choses quand on maîtrise parfaitement l'univers de la série, ses personnages; autant graphiquement que scénaristiquement.
Je ne pense pas que Dupuis aurait laissé faire Munuera & Morvan. Je ne pense pas qu'ils avaient une grande marge de manoeuvre pour ce 1er album.
les scénaristes
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- marcelinswitch
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- Stéphane
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Et pourtant, Nic at Cauvin ont fait une trilogie en reprenant Spirou, avec en plus la contrainte de créer un nouvel univers autour des personnages. Cette histoire en trois albums, avec d'autres personnages que S&F, auraient sûrement été bien accueillie. Je continue à dire qu'avec la chance d'utiliser la panoplie d'éléments de l'univers que M&M ont intégrés à Paris-sous-Seine (Champignac, Seccotine, un sous-marin, etc.), s'aurait pu faire un excellent trio d'albums plutôt qu'un album moyen.
« Les dessins, sans ce texte, n’auraient qu’une signification obscure; le texte sans les dessins ne signifierait rien. Le tout ensemble forme une sorte de roman… » Rodolphe Toepffer, 1842
- marcelinswitch
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Mais les 3 albums de Nic & Cauvin sont loin d'être une trilogie; ils ne suffit pas d'avoir des personnages secondaires similaires et un vague fil conducteur pour faire une "suite".
Je t'accorde qu'il y a un lien entre "la ceinture du grand froid" et "la boîte noire": c'est la boîte noire.
Mais cela ne suffit pas à faire une histoire à suite, avec une fin non résolue pleine de suspense, qu'on connaîtra dans l'album suivant comme dans : les dyptiques du "Z", de "Kodo" ou de "la vallée des bannis" qui sont des véritables histoires à suites; mais pas les albums de Nic & Cauvin.
Je ne pense pas que l'intrigue de "Paris sous Seine" méritait d'être étirée sur 2 voire 3 (?) volumes, à moins d'y rajouter beaucoup (mais alors beaucoup) de densité scénaristique.
La "solution", les auteurs eux-même en conviennent, c'est de traiter cette histoire sur 62 planches (c'était d'ailleurs leur projet de reprise de PSS, abandonné depuis ?) et non pas sur 48 planches.
Je pense que c'est plus facile de réussir une bonne histoire sur une soixantaine de planches: on a plus de liberté, on peut faire respirer le récit; que sur un format plus réduit on on condense, on se limite et donc on a plus de risque de faire une "mauvaise" histoire.
Je t'accorde qu'il y a un lien entre "la ceinture du grand froid" et "la boîte noire": c'est la boîte noire.
Mais cela ne suffit pas à faire une histoire à suite, avec une fin non résolue pleine de suspense, qu'on connaîtra dans l'album suivant comme dans : les dyptiques du "Z", de "Kodo" ou de "la vallée des bannis" qui sont des véritables histoires à suites; mais pas les albums de Nic & Cauvin.
Je ne pense pas que l'intrigue de "Paris sous Seine" méritait d'être étirée sur 2 voire 3 (?) volumes, à moins d'y rajouter beaucoup (mais alors beaucoup) de densité scénaristique.
La "solution", les auteurs eux-même en conviennent, c'est de traiter cette histoire sur 62 planches (c'était d'ailleurs leur projet de reprise de PSS, abandonné depuis ?) et non pas sur 48 planches.
Je pense que c'est plus facile de réussir une bonne histoire sur une soixantaine de planches: on a plus de liberté, on peut faire respirer le récit; que sur un format plus réduit on on condense, on se limite et donc on a plus de risque de faire une "mauvaise" histoire.
- funkyphantom
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- Stéphane
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Et pourtant, lorsque l'on réfère à cette période, on parle souvent - même très - de la "trilogie de la boîte noire".marcelinswitch a écrit :Mais les 3 albums de Nic & Cauvin sont loin d'être une trilogie; ils ne suffit pas d'avoir des personnages secondaires similaires et un vague fil conducteur pour faire une "suite".
Je t'accorde qu'il y a un lien entre "la ceinture du grand froid" et "la boîte noire": c'est la boîte noire.
Lorsque je parle de 2 ou 3 albums pour faire l'équivalent de Paris-sous-Seine, je ne parle évidemment pas de "l'étirer" tout simplement. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a plein de points inexploités dans cette histoire qui mériteraient de l'être, pour donner une histoire plus consistante et rendant justice à tous les personnages.
Il nous manque cruellement de renseignements sur Flanner pour la rendre crédible, notamment sur cet espèce de triangle Champi/Flanner/Z que laisse supposer les vieilles photos.
D'où sort le nouveau sous-marin? Pourquoi ne pas avoir ramené celui du repaire de la murène, on le voit d'ailleurs dans le garage du château en début d'album.
Il y a plein de pistes et de trucs qui semblent avoir étémis là pour une raison mais qui ne servent finalement pas. Assez de matière pour enrichir l'histoire ET l'univers de façon à ce que M&M se l'approprie en douce...
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- marcelinswitch
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Oui on emploie le terme de trilogie, je pense que c'est un effet de manche, car Nic & Cauvin n'ont fait que 3 albums au final (donc trilogie), et sur une même toile (qu'ils ont été obligé de créer): la boîte noire, Calloway et le commandant...Stéphane a écrit :Et pourtant, lorsque l'on réfère à cette période, on parle souvent - même très - de la "trilogie de la boîte noire".
Bon, on va pas chipoter sur les mots, on peut dire que c'est la trilogie Spirou de Nic & Cauvin; mais pour revenir à ce que tu disais: à savoir confier une série à des nouveaux auteurs et commencer de suite par une trilogie ou un diptyque; je ne pense pas que c'est le cas ici, on n'a pas une même histoire divisé en trois volets.
Concernant Paris-sous-Seine, je persiste à croire que l'idée du scénario ne mérite pas 2 volumes. Je l'ai déjà dit, et les auteurs voulaient aller dans ce sens, un format de 62 planches était sans doute l'idéal.
Ca ne dérange pas dans une BD d'avoir des élipses (pas trop quand même), surtout quand elles font référence au passé (je pense au trio Champignac-Zorglub-Flanner) car l'utilisation de flash-back ou l'explication des relations passées peut alourdir sacrément le fil de l'histoire.
Au contraire, ce "mystère" est bénéfique et alléchant, sachant qu'on a souvent un complément d'informations à l'apparition suivante du personnage.
- Stéphane
- Spiroutiste Débordé
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- citation : C'était pour hier.
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marcelinswitch, tu mérite vraiment ton titre de spiroutiste passioné! Là je sais plus quoi dire, je suis sans mots...
Je continue à penser que personnellement, j'aurais aimé plus de détails quitte à en faire 2 ou 3 albums, mais je crois que ça va rester un souhait personnel!
Dis-moi, tu écris? T'as l'air vraiment callé en scénarisation!
Je continue à penser que personnellement, j'aurais aimé plus de détails quitte à en faire 2 ou 3 albums, mais je crois que ça va rester un souhait personnel!
Dis-moi, tu écris? T'as l'air vraiment callé en scénarisation!
« Les dessins, sans ce texte, n’auraient qu’une signification obscure; le texte sans les dessins ne signifierait rien. Le tout ensemble forme une sorte de roman… » Rodolphe Toepffer, 1842
- marcelinswitch
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- citation : cibiste du Bretzelburg
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Je suis d'accord, bien sûr que j'aurais aimé avoir plus de détails sur la genèse du trio Champignac-Zorglub-Flanner, et je pense qu'on en aurait eu dans un album suivant qui malheureusement ne viendra jamais.
Je suis passionné comme toi et comme bon nombre de membre du forum. Spirou, c'est vraiment ma BD, que je (re)lis depuis tout petit, avec une préférence (tu l'auras remarqué) pour Franquin. En lisant beaucoup de livres à son sujet, j'ai ainsi beaucoup appris en matière de BD, et notamment pour Spirou.
En même temps, je n'ai pas choisi le pire des professeurs.
Je suis passionné comme toi et comme bon nombre de membre du forum. Spirou, c'est vraiment ma BD, que je (re)lis depuis tout petit, avec une préférence (tu l'auras remarqué) pour Franquin. En lisant beaucoup de livres à son sujet, j'ai ainsi beaucoup appris en matière de BD, et notamment pour Spirou.
En même temps, je n'ai pas choisi le pire des professeurs.
- Seb
- Spirouphage
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Décidément ce forum est passionnant
J'ai vu qu'il y avait une version 2007 de Paris sous Seine qui devait sortir en 2007 en lisant le sujet. Qu'en est-il au final ? Je n'en ai pas entendu parler...
Concernant les scénarios, en ce qui me concerne, Spirou devient réellement Spirou à partir de Spirou et les héritiers. "Y-a-t'il un sorcier à Champignac" étant le vrai numéro zéro. On y pose les fondations de ce que sera Spirou par la suite. Mais les aventures commencent au numéro 4. Le reste, les petites histoires ici ou là qu'on retrouve dans les numéros 1 des intégrales, dans 4 aventures et les chapeaux noirs, c'est plaisant, distrayant, mais n'appartenant pas vraiment à un univers. Cet univers trouve ses fondations dans le tome 2 et démarre vraiment dans le tome 4. Après, petit à petit il se construit, avec des albums intéressants, de plus en plus solides. À partir du repaire de la murène, ça devient grandiose, et à partir du bouddha c'est l'extase complète... Vive Greg
Après QRN, on marque le pas. Panade étant à part et bizarroïde. Fournier aura du mal à trouver son style. J'ai du mal avec beaucoup de ses albums. J'avais un bon souvenir du "triangle". Et puis une relecture récente m'a déçu... Les trois derniers sont très chouettes.
Cauvin j'ai beaucoup beaucoup beaucoup de mal (sans manque de respect pour ceux qu'il l'aiment). Ok, le fait qu'il soit obligé de réinventer un univers n'a pas aidé du tout. Mais ces trois albums souffrent du "syndrome" Cauvin à mon sens : une histoire diluée basée sur une idée unique, et à la fin on n'est pas plus avancé qu'au début, rien n'a évolué. Ses dernières productions sur les Tuniques Bleues notamment, vont toutes dans ce sens et c'est une déception à chaque fois. Ce qu'on croit être une péripétie passagère qui empêche l'histoire d'évoluer sur quelques pages avant que ça soit réglé et qu'on aille de l'avant est en fait toute l'histoire sur un album complet. C'est rude. Dommage parce qu'il a fait des trucs vraiment très chouettes.
Tome. J'adore. L'éclate totale. Le sens de la farce, de l'humour, du gag, du calembour, du jeu de mot... C'en est truffé de partout. Des répliques cinglantes qui restent cultes à mes yeux comme dans l'horloger de la comète "ne jouez pas au plus idiot avec moi" "vous avez trop d'avance" ou encore "tu crois que je bronze" de la vallée des bannis que j'utilise personnellement très souvent... Le Machiavelico, le no, si, no, rooooh de Luna Fatale... Fantasio splendide dans Virus, ou même dans Aventure en Australie lorsqu'il prend le paris de retaper le train... Toujours dans l'horloger de la comète le dialogue avec tous les temps possibles de la langue française. Quelle trouvaille... Les jeux de mots sur les noms de tribus ou de dialectes dans la frousse aux trousses, Aventure en Australie, le nom des robots dans Cyanure... Le souci du détail... toujours un petit gag ici ou là, dissimulé dans une case. Je pense en particulier à cette immense case du musée dans Le Réveil du Z où l'on voit caché dans des coins de case Napoléon, Astérix et Obélix, la Tour Eiffel, un arbre sous cloche... Grandiose. J'en oublie plein, j'en suis sûr, je cite ce qui me reviens spontanément en mémoire... Et puis Tome c'est aussi des moment plus durs où les héros sont malmenés, et pas franchement à leur avantage. Et ça c'est courageux. Montrer Spirou mal rasé dans l'Horloger, ou à la dèche dans Spirou à New-York... Bref, un Spirou moderne et pas immaculé... Bravo... Alors oui, il y a eu deux albums faciles, sur le mode "Cauvin" que je décriais plus haut : Vito et le Rayon Noir. Oui, il n'y a pas d'humour dans Machine qui rêve. Mais ça n'arrive pas à entacher tout le reste. Respect éternel pour Tome !!!
Morvan : j'aime beaucoup. J'aime qu'il tienne compte de l'héritage du passé. J'avais beaucoup aimé PSS. J'ai adoré l'Homme qui ne voulait pas mourir. Notamment pour sa maîtrise de l'histoire, mais également pour le découpage en plusieurs étapes de l'histoire. Tout ne se passe pas au même moment au même endroit. J'ai pas contre été très déçu par Tokyo, parce que c'est un foutoir sans nom... Peu d'intrigue, beaucoup d'action. Une histoire bancale avec les deux gamins et un côté surnaturel vraiment trop trop trop trop présent. Ok, il y a toujours eu du surnaturel dans Spirou. Je me demande même si on peut trouver un seul album qui soit vraiment complètement réaliste (la corne du rhinocéros peut-être... et encore, il y a les fantacoptères...Moscou ?? Il faut que je le relise, je ne me souviens plus des détails) mais là c'est vraiment beaucoup.
Côté one shot, que du bon. Bien que je n'ai pas trop apprécié celui d'Émile Bravo. Peut-être que la relecture d'un seul coup m'aidera à plus l'apprécier.
Seb
J'ai vu qu'il y avait une version 2007 de Paris sous Seine qui devait sortir en 2007 en lisant le sujet. Qu'en est-il au final ? Je n'en ai pas entendu parler...
Concernant les scénarios, en ce qui me concerne, Spirou devient réellement Spirou à partir de Spirou et les héritiers. "Y-a-t'il un sorcier à Champignac" étant le vrai numéro zéro. On y pose les fondations de ce que sera Spirou par la suite. Mais les aventures commencent au numéro 4. Le reste, les petites histoires ici ou là qu'on retrouve dans les numéros 1 des intégrales, dans 4 aventures et les chapeaux noirs, c'est plaisant, distrayant, mais n'appartenant pas vraiment à un univers. Cet univers trouve ses fondations dans le tome 2 et démarre vraiment dans le tome 4. Après, petit à petit il se construit, avec des albums intéressants, de plus en plus solides. À partir du repaire de la murène, ça devient grandiose, et à partir du bouddha c'est l'extase complète... Vive Greg
Après QRN, on marque le pas. Panade étant à part et bizarroïde. Fournier aura du mal à trouver son style. J'ai du mal avec beaucoup de ses albums. J'avais un bon souvenir du "triangle". Et puis une relecture récente m'a déçu... Les trois derniers sont très chouettes.
Cauvin j'ai beaucoup beaucoup beaucoup de mal (sans manque de respect pour ceux qu'il l'aiment). Ok, le fait qu'il soit obligé de réinventer un univers n'a pas aidé du tout. Mais ces trois albums souffrent du "syndrome" Cauvin à mon sens : une histoire diluée basée sur une idée unique, et à la fin on n'est pas plus avancé qu'au début, rien n'a évolué. Ses dernières productions sur les Tuniques Bleues notamment, vont toutes dans ce sens et c'est une déception à chaque fois. Ce qu'on croit être une péripétie passagère qui empêche l'histoire d'évoluer sur quelques pages avant que ça soit réglé et qu'on aille de l'avant est en fait toute l'histoire sur un album complet. C'est rude. Dommage parce qu'il a fait des trucs vraiment très chouettes.
Tome. J'adore. L'éclate totale. Le sens de la farce, de l'humour, du gag, du calembour, du jeu de mot... C'en est truffé de partout. Des répliques cinglantes qui restent cultes à mes yeux comme dans l'horloger de la comète "ne jouez pas au plus idiot avec moi" "vous avez trop d'avance" ou encore "tu crois que je bronze" de la vallée des bannis que j'utilise personnellement très souvent... Le Machiavelico, le no, si, no, rooooh de Luna Fatale... Fantasio splendide dans Virus, ou même dans Aventure en Australie lorsqu'il prend le paris de retaper le train... Toujours dans l'horloger de la comète le dialogue avec tous les temps possibles de la langue française. Quelle trouvaille... Les jeux de mots sur les noms de tribus ou de dialectes dans la frousse aux trousses, Aventure en Australie, le nom des robots dans Cyanure... Le souci du détail... toujours un petit gag ici ou là, dissimulé dans une case. Je pense en particulier à cette immense case du musée dans Le Réveil du Z où l'on voit caché dans des coins de case Napoléon, Astérix et Obélix, la Tour Eiffel, un arbre sous cloche... Grandiose. J'en oublie plein, j'en suis sûr, je cite ce qui me reviens spontanément en mémoire... Et puis Tome c'est aussi des moment plus durs où les héros sont malmenés, et pas franchement à leur avantage. Et ça c'est courageux. Montrer Spirou mal rasé dans l'Horloger, ou à la dèche dans Spirou à New-York... Bref, un Spirou moderne et pas immaculé... Bravo... Alors oui, il y a eu deux albums faciles, sur le mode "Cauvin" que je décriais plus haut : Vito et le Rayon Noir. Oui, il n'y a pas d'humour dans Machine qui rêve. Mais ça n'arrive pas à entacher tout le reste. Respect éternel pour Tome !!!
Morvan : j'aime beaucoup. J'aime qu'il tienne compte de l'héritage du passé. J'avais beaucoup aimé PSS. J'ai adoré l'Homme qui ne voulait pas mourir. Notamment pour sa maîtrise de l'histoire, mais également pour le découpage en plusieurs étapes de l'histoire. Tout ne se passe pas au même moment au même endroit. J'ai pas contre été très déçu par Tokyo, parce que c'est un foutoir sans nom... Peu d'intrigue, beaucoup d'action. Une histoire bancale avec les deux gamins et un côté surnaturel vraiment trop trop trop trop présent. Ok, il y a toujours eu du surnaturel dans Spirou. Je me demande même si on peut trouver un seul album qui soit vraiment complètement réaliste (la corne du rhinocéros peut-être... et encore, il y a les fantacoptères...Moscou ?? Il faut que je le relise, je ne me souviens plus des détails) mais là c'est vraiment beaucoup.
Côté one shot, que du bon. Bien que je n'ai pas trop apprécié celui d'Émile Bravo. Peut-être que la relecture d'un seul coup m'aidera à plus l'apprécier.
Seb
"Il existe deux types de comique : le comique de répétition et le comique de répétition"
- Gégé Z
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- citation : Je finirai par tuer mon facteur. Quoique, ce sera plus dur de recevoir le courrier.
- Localisation : Côte d'Or
Pour revenir sur le scénario de SAT, je trouve qu'il aurait pu être vraiment génial, mais le hic c'est que Morvan n'a mis presque que des courses-poursuites et de ce fait moins de place pour l'histoire en elle-même. Et ces rares passages sont de plus coupés par des explications sur les manies de Tokyo. Il a perdu beaucoup sur ces deux premiers albums, qui étaient, eux, bien écrits (selon moi).
J'espère qu'il se rattrapera sur Ami, Partout, Toujours. Les premièresplanches annoncent déjà un retour grandiose.
Quand au Spirou d'Emile Bravo, il est comme les autres : beaucoup plus intéressant et prenant en une seule fois plutôt que morcelé !
J'espère qu'il se rattrapera sur Ami, Partout, Toujours. Les premièresplanches annoncent déjà un retour grandiose.
Quand au Spirou d'Emile Bravo, il est comme les autres : beaucoup plus intéressant et prenant en une seule fois plutôt que morcelé !
"I am not a number, I'm a free man !
"Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! (rire sadique du numéro 2)
"Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! (rire sadique du numéro 2)